1. Instants d'intimité


    Datte: 05/07/2020, Catégories: ff, frousses, hotel, amour, init, Auteur: Martin, Source: Revebebe

    ... envahi par ta culotte et ma main qui l’étreint. Je caresse doucement tes lèvres apparentes avec mes doigts. Puis je retire brusquement ta culotte en soulevant ton bassin du lit et, impatiente, ma langue effleure ton clitoris déjà bien tendu. Tu sursautes et ta respiration accélère de belle façon.
    
    Soudain, tu m’arrêtes en plaçant les mains sur ton sexe pour empêcher toute intrusion. Ton visage est impassible et tes yeux sont volontairement fermés. Je ne comprends pas pourquoi et ne sais comment réagir. L’angoisse m’envahit.
    
    Tout à coup, tu ouvres grand les yeux et affiches un large sourire. Tu cambres le dos et écartes bras et jambes pour offrir davantage ton corps à mes caresses. Nous éclatons de rire. J’ai envie de te dire je t’aime, mais les sons restent coincés dans ma gorge. Tu m’embrasses longuement et puis tu me fais signe de m’asseoir le dos appuyé contre la tête du lit. Je fais ce que tu me demandes, curieuse de ce que tu manigances et tu viens t’asseoir sur moi.
    
    À présent, c’est toi qui caresses mon vagin pendant que nous nous embrassons et que je reprends mes caresses enflammées sur le tien. Nous respirons toujours plus lourdement toutes les deux à mesure que la situation ...
    ... s’intensifie. Tu fais retomber ta tête sur mon épaule. Le subtil parfum de tes cheveux enivre mes sens. Je t’entends gémir à mon oreille. Je ne peux m’empêcher d’en faire autant.
    
    Nous sommes totalement en sueur et je glisse mes doigts en toi, aussi profondément que possible. Tu accueilles ces délicieux conquérants d’un soubresaut et te cambres. Je manœuvre doucement mes doigts d’avant en arrière, de plus en plus vite. Tu mouilles énormément. Tu t’en fiches, tu es trop bien pour t’en soucier. Tu fais la même chose pour moi et nos respirations accélèrent encore. Nous nous envolons ensemble vers un plaisir non simulé, jusqu’à ce que la jouissance nous emporte enfin toutes deux simultanément.
    
    Nous sommes maintenant couchées côte à côte, toi dans mes bras, et nous nous regardons, heureuses et repues. Jamais je n’ai vu un visage aussi lumineux que le tien à cet instant : tes yeux mouillés de larmes de bonheur et tes dents blanches luisant dans la pénombre. Sans doute vois-tu la même chose chez moi. Nous nous sourions amoureusement et nous nous embrassons avec une tendresse toute nouvelle.
    
    Je murmure les seules paroles de notre soirée à ton oreille :
    
    — Je t’aime. Bonne nuit, mon amour. 
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