La baignoire
Datte: 04/07/2020,
Catégories:
fhhh,
volupté,
aliments,
délire,
Humour
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... dévergonde, ça doit être l’effet chocolaté !
Je flotte, complètement, ailleurs, loin…
C’est divin, je sais que je me répète beaucoup, je gâtifie même, mais c’est positivement divin. J’ai déjà eu des bains de boue en institut, ce n’était pas mal, très relaxant, mais cette fois-ci, c’est le méga pied, le super extra mirobolant pied ! J’en perds mes superlatifs…
Ce chocolat sous mon menton me donne envie : je risque un coup de langue. Un peu fort mais pas mal du tout. Décidément, c’était une très bonne idée que ce bain particulier : plaisirs du corps, de la bouche, des sens et même du sexe ! Parce que ça m’émoustille un max ! Quoi donc ? D’avoir ce chocolat sur moi ? Voire même en moi ? Ou de savoir que j’ai trois hommes à ma dévotion qui vont me lécher avec délectation ? Sans doute tout ça en même temps ! Allez, je m’accorde quelques minutes de relaxation totale, je sombre peu à peu dans une douce torpeur… si agréable !
Un rêve humide et chaud de trois hommes qui s’occupent de moi, telle une déesse inaccessible, lointaine et si désirable, puis soudainement si humaine entre leurs bras, leurs sexes sur moi, en moi, au plus profond de mon corps totalement livré à leurs désirs intenses tandis que je hurle mon plaisir !
C’est tellement fort que je me réveille en sursaut !
Whaow, décidément, je vire ma cuti à vitesse grand V ! Tiens, on dirait que ça se solidifie un peu, je jurerais qu’il y a une sorte de croûte qui se forme à la surface. Je ne vais pas rester ...
... engluée dedans ? Non, visiblement, mes bras et mes jambes peuvent encore bouger sans problème. Je me décide à passer à la suite de mon phantasme : être léchée…
— Hou hou ? Vous êtes toujours là ?
— Oui ! me répond une première voix lointaine.
— Nous sommes toujours à côté, dans le salon.
— Quelque chose pour votre service ?
Je prends une grande respiration et je dis de la voix la plus détachée que je puis alors que je n’en mène pas large, tant je suis stressée et rougissante :
— Oui, oui : vos langues !
Un léger silence. Je me demande bien quelles têtes peuvent avoir mes trois loustics. Faut dire que j’y ai été un peu fort ! Je ne suis pas longue à attendre puisque la porte s’ouvre sur eux.
— Vous êtes toujours au bain ?
— Oui, j’ai présumé que vous eussiez aimé me voir en sortir… (moi aussi, je peux bien « causationner » quand je veux !)
Un silence approbateur accueille ma réponse, ils s’adossent au mur, les uns collés aux autres. Ma salle de bain est manifestement trop petite pour quatre personnes ! Au fait, la suite des opérations se passe où ? Quoique si je reste juste à côté de la baignoire, avec la porte ouverte, ça devrait aller. Une sueur froide me prend le long du corps, un long frisson étrange mais pas désagréable. Je déglutis, je bande mes muscles afin de tenter une belle sortie de bain, enfin, du mieux que je puis !
C’est hallucinant l’effet que peuvent faire trois paires d’yeux rivés sur moi. Lentement, je me redresse, le chocolat me colle ...