NE NOUS FÂCHONS PAS
Datte: 04/07/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
... alors qu'elle était en réunion avec son club, réunion à laquelle Hélène n'avait pas pu participer.
Sarah éteignit la vidéo, décrocha le téléphone et composa le numéro de l'hôtel que Jean avait laissé près du téléphone.
"Bonjour, ici l'hôtel Ambassadeur. Que puis-je pour votre service?"
En essayant de garder son calme, Sarah demanda: "Pouvez-vous me mettre en communication avec la chambre de Mme Hélène Ferrant, s'il vous plaît?"
L’opérateur lui demanda un instant, puis Sarah entendit le cliquetis de la connexion, puis deux sonneries, et la voix d’Hélène dire: "Bonjour". Sarah raccrocha le téléphone: "Salope, salope, salope! Cette salope est dans le même hôtel que Jean!"
"Je vais prendre la peau de son cul pour en faire un tambour!" fulmina Sarah. "Dix ans. Dix ans de mariage et ce salaud et cette pute me font ça! Je lui ai donné les meilleures années de ma vie! Je vais leur faire payer ça. Leur faire payer cher, très cher!"
Ses pensées furent interrompues par le carillon de la porte d'entrée: "Qui vient me faire chier un dimanche après-midi?"
Ouvrant la porte à la volée, Sarah se trouva nez-à-nez avec Rudy, l'étudiant qui entretenait leur piscine.
"Ah, Rudy, c'est toi! C'est quoi ton problème?"
"Oh, je ... vous m'avez oublié ... vous m'avez appelé hier. Vous avez dit que ce serait bien de faire la piscine aujourd'hui."
"Oh merde!" s'exclama Sarah. "Je suis désolée, Rudy ... J'ai oublié. Excuse mon langage ... s'il te plaît, je suis énervée. Ce ...
... n'est pas après toi que je suis en colère!"
"Je pourrais venir …?"
"Non ... Non, vas-y, fais-le maintenant. Je t'ai dérangé pour ça ... mais j'avais d'autres soucis."
"Merci Mme Ermont. Je suis désolé de venir au mauvais moment. D'ici une heure je serai dehors!"
Sarah se tenait accoudée contre la porte vitrée de la cuisine et regardait Rudy travailler. C'était un beau garçon, âgé d'une vingtaine d'années, en première année de STAPS. En short et débardeur, sa musculature brillante de sueur luisait au soleil de l'après-midi. Elle digérait sa colère, lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit. Elle sourit en se remémorant le dicton: "Qui t'a mordu sans que tu le mordes, celui-là dira de toi que tu n'as pas de dents" elle tenait sa vengeance!
Elle se regarda dans le miroir. Elle avait enfilé son maillot de bain le plus minimaliste, celui qu'elle n'avait jamais osé porter en public, qui dormait au fond de son tiroir. Les bonnets du soutien-gorge couvraient à peine les tétons et leurs aréoles; le string était un minuscule triangle de tissu qui ne couvrait pas la totalité des poils de sa chatte et qui était maintenu en place par trois lanières. "Merde, ça m'excite de penser à ça!" pensa-t-elle en sentant l'humidité suinter de sa chatte.
"Mon Dieu, et si je lui fais du rentre-dedans et qu'il ne me veuille pas? J'ai la trentaine. Vais-je intéresser ce gamin?"
Elle regarda son reflet d'un œil critique: une brune aux reflets roux, cheveux coupés courts, qui aurait aimé ...