1. La déchéance de Sophie Ch. 05


    Datte: 01/07/2020, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byMonsieur_E, Source: Literotica

    ... fixais mes yeux dilatés sur ma tortionnaire et sans que celle-ci m'en donne l'ordre, j'ouvrais ma bouche remplie et d'un coup avalais la liqueur. Je la sentais couler dans ma gorge et j'en eus la chair de poule. A ce plaisir sale s'ajouta cette petite joie d'apercevoir un instant une lueur de dégoût illuminer le regard de Jessica.
    
    Sans un mot elle me tourna le dos et sortit, me laissant plantée dans les toilettes à moitié nue.
    
    Seule à nouveau, le besoin d'aller au bout de ma honte se fit impérieux et les jambes écartées face aux lavabos ma main chercha mon mont lisse et s'y appuya avec force. Quelques instants suffirent à cette violente masturbation pour me faire exploser. Ce n'est qu'une fois satisfaite que je repris conscience de mon environnement. Je lavais mon visage et ma poitrine aussitôt souillée à nouveau par le soutien-gorge et regagnais mon poste de travail.
    
    Au moins, plus rien ne risquait de s'écouler maintenant me consolais-je. Je ne fus plus dérangée ni par Richard ni par ma nouvelle chef, bien qu'elle m'observait à la dérobée et que mon collier de chienne semblât l'intriguer au plus haut point. Je n'avais pas de message non plus d'Eric et l'un dans l'autre j'appréciais le répit offert par cet après-midi tranquille.
    
    A l'heure habituelle, je m'apprêtais à quitter les lieux et m'attendais à être convoquée quelque part mais ce ne fut pas le cas. Cela me parut si étonnant que je le pris comme un cadeau et décidais d'en profiter pour me promener un peu en ...
    ... ville.
    
    Je flânais sans but, errant devant les vitrines. J'étais tellement habituée maintenant à ne plus porter de sous-vêtements et aux hauts-talons que je n'y prêtais même plus attention. Parfois je m'attirais des regards réprobateurs des femmes qui contrastaient furieusement avec ceux d'envie et de désirs de la plupart des hommes que je croisais.
    
    Moi qui avais toujours été complexée et pudique, j'étais aujourd'hui excitée par la lubricité que je provoquais chez ces mâles en rut. Contente de m'être donnée en spectacle, je décidais au bout d'une heure de rentrer chez moi et de passer la soirée en famille. Je n'imaginais pas à cet instant que le destin allait cruellement m'exaucer. Le soleil se couchait quand j'engageais la voiture dans l'allée de notre pavillon. Mon mari en voyage et mon fils absent je n'avais pas de contrainte de cuisine et c'est donc d'un pas nonchalant que je récupérais le courrier dans la boîte au lettre et tout en le triant, ouvrais ma porte. Ce moment resterait gravé dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours. Moi qui croyais avoir touché le fond, je compris en un éclair que ma vie venant de s'enfoncer plus profondément encore dans la boue.
    
    Le courrier et mes clefs tombèrent à terre dans un grand bruit de ferraille. A quelques mètres de là, au beau milieu de mon salon se tenait une scène que je fixais sans vouloir comprendre.
    
    Eric était assis entièrement nu sur le canapé et fumait une cigarette. A genoux entre ses jambes Sonia nue également ...
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