1. Nouvelle (12)


    Datte: 27/06/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Sabrina75, Source: Xstory

    ... ajouta-t-il. Il entraina la jeune femme vers une cage d’escalier vide qui desservait les appartements du dessus.
    
    Il alluma la lumière et l’installa doucement à plat ventre sur les marches froides. Il attrapa le bas de la robe et le releva d’un geste vif. Il contemplait à présent sa conquête docile aux fessiers rebondis. Il posa ses mains sur les hanches pour saisir les bords du shorty en lycra et le fit glisser jusqu’aux chevilles puis le jeta sur le côté. Elle sentit le regard cuisant de cet homme dévorer ses fesses offertes. Puis, il sortit son sexe dressé de son pantalon, écarta les jambes de la jeune femme et l’enfourcha violemment en la tenant fermement par les hanches.
    
    Il donnait déjà de grands coups de reins à un rythme effréné. Elle sentait sa verge qui allait et venait en elle mais la volupté, le plaisir n’étaient pas là. Elle se mit à gémir juste pour lui plaire en serrant ses mains sur le bord de la marche. Tandis qu’il donnait ses assauts vigoureux, elle entendit la voix de son amant dire à demi-mot: « putain, salope prend ça... prend ça encore ». Et soudainement, au bout de quelques minutes à peine, il contracta tout son corps et jouit en elle en expirant longuement.
    
    Essoufflé, alors qu’il refermait sa braguette, il ajouta: « Je ...
    ... sais que tu n’as pas eu de plaisir..... Mais je t’ai bien baisée quand même! ». Il tourna les talons et sortit de l’immeuble en lui jetant un dernier regard plein de mépris.
    
    Seule dans cette cage d’escalier, elle remit son shorty sans exprimer la moindre émotion, recoiffa de ses mains ses cheveux et resta assise un moment, pensive, sur ces marches glacées. Elle s’était donnée à cet inconnu arrogant et en ressentait de la satisfaction malgré l’absence de plaisir. Elle avait adoré être la proie du désir purement physique de cet homme, sans sentiment, sans remord. Juste être un morceau de viande jeté aux fauves, un objet à usage unique que l’on balance aux ordures après satisfaction. Elle se sentait plus forte, plus confiante grâce à cette expérience qui venait de briser ses croyances, sa morale. Comme si elle avait voulu se déstructurer pour se reconstruire d’une manière plus complète, plus épanouie.
    
    Elle sortit dans la rue et descendit dans le métro pour retourner chez elle. Cette soirée avait également eu le mérite de bousculer la monotonie de sa vie. Son esprit revivait intérieurement ce qui venait de se passer et une seule question hantait maintenant son âme: jusqu’où peut-on repousser ses propres limites? Ou s’achève le champ des possibles? 
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