1. Un léger malentendu


    Datte: 27/06/2020, Catégories: fh, fffh, jeunes, copains, inconnu, voisins, gros(ses), neuneu, théatre, Humour Auteur: Romarix, Source: Revebebe

    Été, fin d’après-midi, jardin public. Deux hommes d’une trentaine d’années sont sur un banc et regardent les filles passer.
    
    Victor : Toutes ces petites étudiantes en Histoire de l’art et ces bobos parisiens…
    
    Peter : Oh, mate la petite jupette, pas mal.
    
    Victor : Bof, j’aime pas les jupes, ou alors faut vraiment qu’elles soient super courtes.
    
    Peter : Hein ? Pourquoi t’aimes pas les jupes ?
    
    Victor : On sait jamais ce qui pend sous la jupe. Tu vois, les travelos, ils se ramassent la bite entre les jambes, alors la jupe c’est pratique pour cacher le bazar.
    
    Peter : N’importe quoi, t’es un grand malade.
    
    Victor : Je te jure. C’est comme les flamants roses, ils ont des grosses couilles mais ça se voit pas sous leurs plumes.
    
    Peter : Oh, c’est le mec adepte de la chasse photo qui parle.
    
    Victor : Tu peux parler toi, t’es plutôt doué en chasse photo, t’en es à combien de DVD de sex-tape avec tes ex ?
    
    Peter : Trois. Ça doit faire 10 giga de photos et vidéos. Ça en fait des souvenirs, et c’est là où tu te rends compte que les nanas elles sont toutes différentes, dans leur manière de sucer, de bouger le cul en cavalière. Mais bon, c’est un peu toujours la même chose, des pixels, des émotions…
    
    Victor : Faut varier ; essaye d’évoluer dans l’art du sex-tape, Peter !
    
    Peter : J’aimerais bien en faire un avec deux filles. Le truc tellement énorme que si ça t’arrive dans la vie, faut tout enregistrer pour se le repasser ensuite.
    
    Victor : Bah, fais-le, ...
    ... motive-toi et tu vas y arriver ; faut juste trouver une grosse pute qui accepte de le faire avec une autre grosse pute. Tu connais pas deux grosses putes ?
    
    Peter : Non, à part Victoria : elle, c’était une grosse pute, et bonne au lit ; mais ça s’est un peu mal terminé, je me vois pas trop la rappeler.
    
    Victor : Ah ouais je m’en rappelle, elle était bonne quand même… Et Graziella ?
    
    Peter : Eh, oh, c’est pas une grosse pute, Graziella, c’est mon ex.
    
    Victor : Allez, Victoria aussi c’était ton ex.
    
    Peter : Ouais, mais Victoria elle m’a largué ; donc c’est une grosse pute, alors que Graziella c’est moi qui l’ai larguée, donc c’est pas une grosse pute. Nuance.
    
    Victor : Bah, rappelle-la ; t’avais une relation purement sexuelle avec elle : je suis sûr qu’elle voudra bien le faire avec une autre fille.
    
    Peter : Ouais, t’as raison, je vais essayer. Il y a des chances qu’elle y soit ouverte. Et puis une telle cochonne, franchement, elle est ouverte à tout. C’est quand même la seule fille que je connaisse qui se doigtait le cul toute seule pendant que je la baisais.
    
    Victor : Bizarre au lit, bizarre dans la tête, bizarre dans la vie !
    
    Peter : Ouais, et elle avait un gros lézard et un rat, une vraie gothique, bien cliché.
    
    Terrasse de café. Peter et une grande brune aux yeux verts, fine, s’assoient à une table.
    
    Graziella : Salut !
    
    Peter : Hey, on se met là ?
    
    Graziella : OK.
    
    Peter : T’es moins gothique qu’avant.
    
    Graziella : Bah attends, on s’est pas vu ...
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