1. Don Booth et la théière disparue


    Datte: 10/04/2018, Catégories: h, fh, fff, fffh, couple, bizarre, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Partouze / Groupe Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... m’attendais à tomber nez à nez avec la façade gothico-machin du manoir, mais les événements avaient décidé définitivement de tourner à l’étrange, et c’est à ce moment-là que nous franchîmes un palier supplémentaire dans la bizarrerie. Je poussai un cri :
    
    — Là ! Bon sang ! Là, je vous dis ! Je l’ai vu ! Derrière ces buissons !
    — Qui donc ? demanda Karen en se retournant.
    — Le monstre de Frankenstein !
    
    Un long silence plana sur le décor alourdit de brume, les deux filles me fixaient avec une impression de stupeur figée sur leur visage, le temps s’était comme arrêté, et je maudis cette loi idiote qui m’empêchait de porter mon fidèle Colt sur moi, les types de l’aéroport me l’avaient confisqué à Chicago (comment aurais-je pu deviner qu’on n’avait pas le droit de trimballer un Colt dans un avion ?).
    
    Et puis brutalement, Aurélie se mit à rire, et je ne pus m’empêcher de regarder tressauter ses nichons qui gonflaient son tailleur et qui remuaient de façon provocante à chaque soubresaut déclenché par son rire cristallin.
    
    — Rassurez-vous Mr Booth, ce n’est pas un monstre. Vous avez dû voir Fred, notre jardinier.
    — Il avait un faciès monstrueux, une haute stature et… bon sang, maintenant que j’y pense, il portait une sorte de smoking blanc… c’est quoi ce délire.
    — Oui, reprit Aurélie avec un air gêné, Fred a été cruellement défiguré lors d’un accident il y a quelques années, quant au smoking, c’est la tenue de tous les employés du manoir, le patron insiste ...
    ... là-dessus.
    
    Karen commença à m’enguirlander à propos du fait que je n’avais pas été sympa avec ce pauvre Fred, et patati, et patata… Je ne répondis rien et repris ma marche en avant en priant pour que le minibar de ma chambre soit plein à craquer de bourbon.
    
    Et puis enfin, une immense porte en bois massif se dressa devant nous. Sur la porte de gauche, un immense G en fer forgé était incrusté. Un S lui répondait sur la porte de droite.
    
    — GS ?
    — Les initiales du propriétaire, répondit Aurélie en ouvrant les immenses battants de la porte et en nous faisant pénétrer dans la chaleur de l’intérieur. Je vous mène directement à votre chambre, vous devez avoir envie de vous reposer.
    
    La chambre était vaste, spacieuse, luxueuse, un écrin de confort dans le monde brumeux qui nous entourait. Le minibar était plein, je m’enfilai direct trois ou quatre trucs pris au pif, sursautant devant la qualité des breuvages. Karen s’était ruée dans la salle de bain et je l’entendais chanter à tue-tête un vieux tube des Creedence Clearwater Revival en prenant un bain, chacun son truc…
    
    Après quelques verres, je commençais à me sentir un peu chaud. Une impression étrange que je ne ressentais pas d’habitude… Était-ce la qualité de la picole locale ? Ou le mélange ? Bon sang, tout se bazar me montait à la tête comme si j’avais mis trop de moutarde sur la saucisse de mon hot dog. Ne me retenant plus, j’entrai dans la salle de bain et vins me planter devant la baignoire, faisant pousser un petit cri de ...
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