1. Le Club - Partie 27


    Datte: 23/06/2020, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byAgentChelateur, Source: Literotica

    ... si tu tiens vraiment à la vie de ta nièce.
    
    Thomas serra les dents de rage, il fit cependant un pas dans la direction de son interlocuteur.
    
    - Profite bien de cette petite victoire, déclara-t-il, car la prochaine fois que nous nous rencontrerons, tu regretteras amèrement que la balle que je t'ai tirée en pleine tête n'ai pas réussi à mettre fin à ses jours.
    
    Le sourire de Ryan s'effaça alors pour laisser la place à un rictus de haine.
    
    - Mais il ne se passe pas un jour sans que je ne le regrette, affirma-t-il.
    
    Et comme pour illustrer son propos, il retira son masque dévoilant alors son visage. Thomas vit alors que la totalité de sa face droite n'était plus qu'une masse informe recouverte de boursouflures qui laissaient à peine la place à son œil. Le haut de son de crâne était affreusement aplati et dégarni. Une femme qui passait à moins d'un mètre d'eux poussa un hoquet d'horreur en voyant ce masque informe qu'était devenu le visage du naguère séduisant Ryan Iordan et Paul comprit que la balle qu'il lui avait tiré dans la tête avait finalement fait des dégâts bien plus conséquents qu'il ne l'avait cru.
    
    CHAPITRE 2
    
    Sandrine avançait d'un pas mal assuré dans le soleil couchant. Ses escarpins la faisaient trébucher sur le chemin mal entretenu qui conduisait aux baraquements du chantier du mur de la propriété d'Angel. L'ancienne bourgeoise arriva devant l'entrée de la salle principale où elle savait que tous les ouvriers employés à cet ouvrage bientôt terminé se ...
    ... réunissaient une fois leur journée de travail terminée. Elle tapa à la porte et attendit en posant la main sur son épaule nue pour tenter se réchauffer. Bien entendu, Angel ne lui avait pas permis d'endosser un vêtement décent et sa tenue de soubrette ne lui permettait pas se protéger de la fraîcheur de la soirée.
    
    La porte s'ouvrit et elle vit apparaître un visage qu'elle reconnut immédiatement pour son malheur. Il s'agissait de la face ronde et basanée du chef de chantier. Quand elle était encore une femme libre et qu'elle menait les associations opposées à la construction de la muraille, elle avait fait face à cet homme qu'elle savait pertinemment n'être qu'un simple exécutant. Elle l'avait alors rabrouée avec tout le mépris que le sentiment de supériorité bourgeoise qu'elle ressentait à l'époque semblait lui donner le droit. Désormais, elle allait devoir entrer dans l'antre de cet homme avec le statut d'une moins que rien et elle savait qu'elle ne pouvait attendre que le pire de cette situation.
    
    L'homme arbora un rictus mauvais et lui fit signe d'entrer.
    
    - Ne restez donc pas dans ce froid, madame Forci, lui dit-il et le fait qu'il se souvenait parfaitement de son identité ne la rassura pas.
    
    Elle n'eut pas le choix cependant et entra. Elle se retrouva dans une grande cafète où une bonne quinzaine d'hommes d'origine diverses et certainement tous immigrés étaient attablés en dégustant des plateaux repas aux menus les plus simples possibles. Toutes les conversations ...
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