1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Les fantômes libertins (5/5)


    Datte: 10/04/2018, Catégories: A dormir debout, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Je viens d’épouser le Comte Edgar de la Motte, devenant par la même Anne, Comtesse de la Motte, je viens d’avoir 20 ans.
    
    Nous habitons son château en Vendée, terre de la chouannerie dont le Comte est l’un des descendants.
    
    - Lison, peux-tu porter ce pli à Louis le jeune homme qui s’occupe du centre équestre.
    
    - Bien sûr madame.
    
    - Ton mari ne t’a toujours pas baisée !
    
    - Ô madame !
    
    Non madame, je suis toujours vierge et ce n’est pas les jours prochains que je deviendrais femme, Monsieur le Comte est parti avec mon Arthur pour trois jours.
    
    File Lison, porte cette lettre, nous verrons la suite plus tard.
    
    Demain amène-moi mon petit déjeuner à 8 heures précises.
    
    La jeune fille prend la lettre que j'ai écrite dès que j’ai su que le Comte et son valet de pied partaient le soir.
    
    Une question me taraude, le Comte a dit partir pour quatre jours, Arthur a dit pour trois jours à sa femme.
    
    Que va faire mon mari cette quatrième nuit ?
    
    Je me couche sereine sans pour autant oublier de caresser mon bouton.
    
    Si le Comte ne me baise plus depuis ma grossesse, il se fait peut-être une pute à Paris ou ailleurs pour se satisfaire.
    
    Qui dit qu’il ne baise pas une autre femme dans notre région ?
    
    Il part souvent le matin et revient tard le soir sous couvert de faire ses affaires.
    
    Qui dit que ces affaires ce n’est pas avec une pouffiasse ?
    
    Je baise bien avec des fantômes, mais moi c’est pour la bonne cause pour qu’il ait une descendance.
    
    Qui me dit que ...
    ... la musique m’appellera peut-être cette nuit !
    
    Hélas, je me réveille, quand Lison frappe à ma porte.
    
    C'est le matin, il n'y eut pas d’orgie cette nuit.
    
    - Votre petit déjeuner madame, c’est la première fois que je vous sers de si bonne heure. Vous allez sortir ?
    
    Pardon madame, je suis trop curieuse, vous n’avez pas à me dire ce que vous voulez faire aujourd’hui.
    
    Je vois bien à son air qu’elle se dit « Quand le chat n’est pas là, les souris dansent ».
    
    - Non, je vais te répondre, mais as-tu porté la lettre à Louis hier comme je te l’avais demandé ?
    
    - Oui, Madame.
    
    - Tu n’en as pas profité pour perdre ton pucelage ?
    
    Ne dit-on pas, quand le chat n’est pas là, les souris dansent !
    
    - Madame, je vous aime bien, vous êtes une patronne assez cool, mais je vous ai dit que je serais une femme fidèle, même si Louis me fait de l’effet.
    
    - Dis-le, tu mouilles pour lui.
    
    - Madame, vous me gênez.
    
    - File, dès que Louis sera arrivé, tu le feras monter ici.
    
    - Si je comprends votre demande, dans ce pli, vous lui demandiez de venir au château.
    
    Je le ferai entrer dans le salon où vous avez un petit bureau pour votre courrier.
    
    - Non, Lison, tu le feras monter dans ma chambre.
    
    À son regard, je lis l’incrédulité.
    
    A-t-elle en tête ce qui se dit sur la Comtesse emmurée à la construction de notre château, s’étant faite baiser par un jeune palefrenier ?
    
    C’est décontracté que je déjeune, en attendant que Louis se présente.
    
    Il est neuf heures précises ...
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