1. L'ascenseur


    Datte: 21/06/2020, Catégories: fh, inconnu, ascenseur, miroir, noculotte, pénétratio, fsodo, jouet, init, occasion, Auteur: Natoo, Source: Revebebe

    20 h 30. La fatigue accumulée par la journée de travail, je sors de mon bureau d’une des grandes tours de la Défense à Paris. L’ascenseur : une épreuve sociale. Il y a peu d’endroits où nous sommes aussi près physiquement et paradoxalement aussi distants les uns des autres. Cette attitude de soumission que nous adoptons pour ne pas entrer dans la bulle d’autrui et en même temps se protéger de l’envahisseur. Nous sommes forcés de nous toucher, de nous regarder mais personne ne le reconnaît, personne n’ose vraiment… Il y a une tension sexuelle non avouée dans ces petits espaces renfermés qui alimente les fantasmes de toute personne y pénétrant. Tout le monde le pense, mais rarement les actes se concrétisent. Surtout dans des immeubles comme celui-ci où tout le monde est pétrifié à l’idée que ces personnes pourraient être un jour nos futurs collègues.
    
    N’avez-vous jamais remarqué que nombre de ces ascenseurs présentent au moins un miroir : l’illusion de profondeur. Qui ne s’est jamais fait surprendre à se scruter et s’observer ? La surprise, la peur, la honte, la soumission et enfin le retrait. Pourtant, ces glaces ajoutent un caractère érotique au lieu, exacerbent notre narcissisme à outrance comme pour mieux faire passer la pilule du partage de notre bulle personnelle. Cinq minutes de supplice en période de pointe où la machine s’arrête à chaque étage et une minute trente si je suis chanceux et n’ai pas à partager ce petit espace. Je travaille au 42ème étage, la boîte ...
    ... descend doucement, ce soir je suis seul… pour le moment.
    
    DING, l’ascenseur ralentit et s’apprête à accueillir un nouvel être en son sein. Mon subconscient est déjà prêt, je m’apprête à baisser les yeux, laisser place et passer la prochaine minute dans le silence et la gêne. Mais aujourd’hui le sort en aura décidé autrement. À peine les portes ouvertes que de grands iris verts me tombent dessus. Je suis hypnotisé dès le premier contact visuel. Un temps de pause se fait sentir, nous nous détaillons du regard et savons que cette minute ne sera comme aucune autre vécue jusqu’ici. La tension est palpable. Elle avance, mon regard se pose sur son talon aiguille rouge vif qui franchit la porte d’ascenseur. Ce mouvement provoque une réaction en chaîne, la deuxième jambe s’apprête à rejoindre la première en un déhanché divin. Mon sang ne fait qu’un tour, j’ai là en face de moi la grâce en personne. Elle fait demi-tour en pivotant sur un pied avec une lenteur calculée. Un léger mouvement de tête permet à sa crinière brune de se poser sur son épaule gauche et par là-même de me dévoiler son épaule droite. Ce pas de danse si parfaitement interprété lui permet de se retrouver à moins de dix centimètres de moi, me tournant le dos. Ainsi, j’ai pu apprécier une vue imprenable sur son bustier retenu uniquement par l’opulence de sa poitrine. La naissance de ses seins est sous mes yeux et me fait vibrer le bas-ventre. Je réalise alors qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Sa robe fuseau révèle une ...
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