1. Des camarades de classe (14)


    Datte: 19/06/2020, Catégories: Trash, Auteur: Doogy Woogy, Source: Xstory

    Les cousins devaient arriver le soir. Après un après-midi de défonce, Cyrille songea qu’il allait pouvoir souffler un peu. Ce n’était pas qu’il en avait marre de se faire enfiler, il aurait bien continué mais il sentait le besoin de repos à force d’être le jouet de Verena, d’Éricka et tous leurs amis. Il s’était détendu au bord de la rivière et si les faux gendarmes ne s’étaient pas vidé un peu plus les couilles sur ou en lui, il aurait certainement dormi, étendu nu sur l’herbe, avec le bruit de la rivière pour le bercer et le soleil qui filtrait entre les feuilles pour lui caresser la peau. À bien y réfléchir, il s’était peut-être bien endormi et toute la bande avait continué ses jeux.
    
    Ils étaient tous les quatre, Philippe, ses parents et Cyrille, buvant un apéro sur la terrasse, petit rituel qui marquait la fin des après-midi depuis le début des vacances. Le téléphone sonna et les visages se tendirent lorsque une voix inconnue leur annonça que l’oncle de Philippe avait eu un accident. Il était à l’hôpital mais ses jours n’étaient pas en danger. La voiture, elle, était bonne pour la casse. Une fois passée la stupeur, Evelyne, heureuse de savoir son frère sain et presque sauf, discuta avec les neveux qui n’avaient rien eu, comme s’ils n’avaient pas été dans le véhicule au moment fatidique. L’hôpital se trouvait à un peu moins de deux cents kilomètres ; après concertation, Michel et sa femme décidèrent de prendre leur voiture pour rendre visite à Jean-Marc et surtout ...
    ... s’occuper de ses enfants.
    
    Philippe et Cyrille resteraient seuls à la maison. Cela ne posait aucun problème et si Philippe insista d’abord pour venir avec eux, ses parents objectèrent qu’ils auraient besoin de place dans la voiture dans laquelle ses cousins prendraient place, sans compter les bagages à rapatrier. Dans le pire des cas, ils ne reviendraient que dans deux jours, mais il était plus vraisemblable qu’ils seraient de retour dès le lendemain soir. Tout dépendrait de l’état exact de Jean-Marc et des formalités éventuelles, tant auprès de l’hôpital que des gendarmes – les vrais – qui avaient été les premiers sur place.
    
    Cyrille masquait son envie de sourire qui aurait paru indécente, mais il songeait déjà au lendemain. Il serait seul en compagnie de Philippe ; ils pourraient rester nus toute la journée et s’en donner à cœur joie. Et s’il n’avait que Philippe à satisfaire, il pouvait tout de même se reposer après les fornications intensives dont il était l’objet depuis plusieurs jours.
    
    Ils saluèrent les parents lorsque ils franchirent le portail, puis ils se regardèrent et Philippe réalisa quelles étaient les intentions de Cyrille. Ils convinrent d’une soirée calme ; ils se contenteraient de dormir ensemble, avec une petite sodo ou une petite pipe par-ci, par-là. Ils entrèrent et aussitôt la porte refermée, ils se déshabillèrent, envoyant leurs fringues sur le canapé où ils se vautrèrent.
    
    - Que fait-on maintenant ? Tu as faim ?
    
    - Un peu, mais ça peut ...
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