Police polissonne (63) - Histoires de Sexe

Police polissonne (63)

... dans sa poitrine. Comme elle ne reconnaît pas la voix, toutes les hypothèses possibles défilent dans sa tête en une fraction de seconde, soit c’est un confrère qui n’est visiblement pas au courant, soit c’est un mec de la bande à Mike qui lui tend un piège en l’obligeant à dire qu’elle est policière. Immobile, elle se prépare au combat quand la voix reprend : « Retournez-vous, et ne bougez pas ! » redit-il.

Elle obtempère et se tourne doucement, elle découvre alors avec stupeur l’homme qui lui fait face. Malgré la casquette et les lunettes de soleil, elle reconnaît instantanément Marc.

— Marc ? Mais tu es complètement fou de me foutre une trouille pareille ! Mais comment tu as fait pour me trouver, dit-elle en lui sautant dans les bras.

— Le plus simplement du monde, je t’ai dit que la voiture était suréquipée en matière de communication et de localisation. Alors quand j’ai entendu que vous faisiez escale ici, ça m’a rendu fou de joie, j’ai alors décidé de m’y rendre pour tenter de rentrer en contact avec toi ma chérie. Comme j’ai l’habitude de planquer, je me suis rendu donc ici pour t’attendre. Grâce à mon ordinateur portable, j’ai pu te suivre à la trace et me voilà.

— Oh, comme je suis contente de te voir, tu restes un peu, j’ai prévu de faire le tour du bois, ça fait cinq kilomètres.

— Je préférerais faire autre chose, si tu vois ce que je veux dire...

— Tu as raison, viens.

Elle lui prend la main et l’entraîne dans le bois, elle repère un endroit ...

... couvert de fougères et tout en pressant le pas elle se déshabille en abandonnant tee-shirt et short de sport en cours de route. À peine arrivée à l’endroit elle ôte le jogging de Marc, se couche sur le sol en attirant Marc à elle. La suite est délectable, Marc prend Sonia dans toutes les positions possibles ; la fougue de leur amour est décuplée à cause de cette coupure de quelques jours. Comblé, Marc s’adosse à un arbre et prend Sonia tout contre lui en la câlinant et en l’embrassant des milliers de fois.

— Tu as chaud, ma chérie. Raconte-moi comment ça se passe avec ton ami ?

— Déjà ce n’est pas mon ami et il ne le sera jamais ; comme tu écoutes tout, tu dois le savoir ?

— Oui, et je me dis que c’est parfois dommage, mais bon, on ne peut pas filtrer les conversations, parce que certaines sont assez hardes.

— Jaloux ?

— Non, mais bon...

— Je crois que je n’ai pas le choix... et comme le dit le capitaine de Sissonne : « C’est pour le bien du service et le succès des armes de la France ! Fermez le banc ! »

— Oui, mais je peux te garantir que les opérateurs se régalent en t’écoutant.

— Ah oui ! Alors, je vais leur en donner des idées ... Au fait, tu es au courant pour le sifflement qu’on a eu dans son téléphone et la radio de la voiture ?

— Oui, c’était un problème technique, mais c’est réglé. En tout cas, inspecteur Wolski ; vous avez les félicitations du ministre de l’Intérieur.

— Inspecteur ?

— Oui tu as eu une promotion, félicitations.

— ...