LAQUELLE 4
Datte: 16/06/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Accent, Source: Hds
LAQUELLE 4
-Tu en as beaucoup des jouets? Ca me donne des idées.
La chaîne est assez longue. Danser ainsi unis par des menottes devient un jeu. Jenna s’en amuse, oublie son héros absent. Elle apprécie ma façon de conduire:
- Blagueur, tu n’as vraiment pas besoin de leçon de danse. Si j’avais su. Elle se rapproche.
-Si tu avais su quoi?
-Tout ça. Tu t’es débarrassé de René la terreur, tu danses mieux que moi, tu emballes les plus belles gamines. Que de surprises, j'aurais dû deviner...Elle est un peu jeune pour toi cette Jeanne ? Hum...Tu as remarqué : Jeanne ou Jenna, c’est presque la même chose.
A la différence que Jeanne a plus de retenue. Ma prisonnière ne cherche plus la fuite mais le contact, un contact serré, charnel. Si c’est pour me voler la clé, elle se trompe. la clé des menottes est à l’abri, je l’ai confiée à Alfred en passant près de lui.
Je comprends René et ses sorties de salle. Cette fille est née tentatrice. Elle a un tempérament de feu. Elle ferait un malheur sur l’ « Ile de la tentation ». Je chauffe, je bande...Elle demande
- Dis, je te plais ? Je regrette de ne pas avoir vu tout de suite qui tu étais vraiment. Je me sens si bien contre toi. Je voudrais être ta prisonnière à vie. Serre-moi fort contre ton corps.
Elle me flatte et me câline, se fait chatte, cherche mon regard, veut me charmer et me troubler. Je ne suis pas maître corbeau pourtant mon sang se met à bouillir
- Tu sais, j’ai envie de faire l’amour avec ...
... toi.
- Que dis-tu? Veux-tu répéter? Ai-je bien entendu? Non, attends. Je te demande pardon de t’avoir fait déraper. Ces menottes devaient te faire connaître l’ennui ressenti par un être seul dans une foule, attendant en vain, assis à une table, devant un sac dont la propriétaire lui a confié la garde. Mais en plus de l'ennui je souhaitais te faire vivre la pénible impression qu'on se moque de toi, le désagréable sentiment de passer pour une andouille en voyant ton partenaire danser presque toujours avec un complice bien connu. Je comptais te relâcher après l‘expérience. Pourquoi sommes-nous enchaînés sur cette aire de danse?
- Je te l’ai suggéré, je ne m’en plains pas. Je te connais mieux enfin.
- Peut-être, mais tu tiens ce discours parce que tu n’es pas libre. Tu ne penses pas tes paroles, tu veux trouver un moyen de briser ce lien et tu me dis n’importe quoi, que tu veux faire l'amour avec moi. Comme ça subitement. C'est absolument dingue, incroyable. Tu cherches à me tromper pour te sauver.
- Il ne s’agit pas de ça. Je suis sincère. Regarde-moi dans les yeux, ça se voit. Tu crois au coup de foudre?
- Je t’ai regardée dans les yeux, j’y ai lu des promesses et… tu es partie danser avec ce René. Ta sincérité est simple à vérifier. Viens près d’Alfred.
- Voilà. J’ai la clé. J’ouvre le bracelet, la cage est ouverte, reprends ta liberté.
L’oiseau ne s’envole pas.
Ah! Si tu peux aller. Va ! Quand tu souhaiteras rentrer à la maison, tu me feras signe pour le ...