L'âge de jouir (9)
Datte: 16/06/2020,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Jonas789, Source: Xstory
... toujours une porte ouverte, mais sans le savoir, alors que nous, on négocie toujours une certaine sécurité, pour éviter les déceptions, voire pire...
— C’est aussi comme ça chez les hétéros, se faire jeter, ça n’arrive pas (toujours) qu’aux mecs, et je suis bien placée pour le savoir.
Jeanne leva le poing en signe de ralliement, et fut rejointe par sa partenaire.
« Après, je ne suis pas très sûre de vouloir le faire avec elle... C’est juste que, on se connaît depuis des années. Elle a toujours été là pour moi, quand j’avais besoin d’aide, quand je réussissais des trucs, pour partager de bons plans... Et je la trouve tellement cool ; depuis toutes ces années, je m’appuie sur elle. J’ai souvent suivi ce qu’elle faisait, comment elle le faisait, pour ne pas me planter, et être amie avec elle est un des trucs dont je suis la plus fière, car c’est grâce à elle que j’ai fait tout ça ; je voudrais la remercier, lui faire un truc qui lui montre à quel point elle compte pour moi, comme une amie.
— Tu sais quoi ? Le sexe n’est pas un cadeau qu’on donne quand on n’a rien d’autre. Au lieu de la remercier tout en une fois, tu peux aussi la remercier sur le long terme. Sois là pour elle, restez amies, aide-là autant que tu le peux, présente-lui des hommes et des femmes pour qu’elle s’amuse encore plus...
Les joues de Clotilde rougirent délicatement. Elles restèrent à se regarder pendant quelques secondes, et les mains de Clotilde descendirent lascivement sur sa poitrine, ...
... s’ouvrant pleinement sur l’arrondi de ses seins. Jeanne gloussa, et ses mains se posèrent sur les bords de son haut aux couleurs claires. Dans un geste précis, elle le fit remonter vers le visage de Clotilde et l’entraîna du bout de ses bras. Le contact de ses mains fraîches sur sa propre poitrine rejeta son souffle contre le fond de son dos, accompagné d’un lourd sourire béat. Coucher avec une femme, c’était vraiment autre chose...
Les mains fusionnèrent sur son ventre et, d’une poussée à peine soutenue, étala Clotilde sur le canapé. Les jambes de la jeune femme se retrouvèrent d’elles-mêmes sur le canapé, comme Jeanne s’étalait entre elles pour se blottir dans son cou dans un baiser silencieux qui remonta la rampe jusqu’au défilé pâle qu’elle entoura de ses mains pour passer tour à tour de l’un à l’autre de ses sommets. Clotilde, calée contre le bord du canapé, ferma ses yeux comme à contrecœur, ne voulant pas louper un instant de ce qu’elle vivait dans les bras de Jeanne. La langue patinait autour de ses mamelons, ferma tandis que ses mains s’envolaient pour se perdre dans sa crinière foncée. Une image se posa dans sa tête pendant un instant versatile, lui procurant un frisson et poussant un nom silencieux au bord des lèvres.
Judith...
Ses yeux se rouvrirent en catastrophe, et se plaquèrent vers sa partenaire toujours aussi dévouée ; Clotilde sentit son souffle régresser au même rythme qu’une culpabilité sourde l’envahissait, figeant son regard. Après quelques ...