1. La Gestionnaire (26)


    Datte: 16/06/2020, Catégories: Trash, Auteur: hugo_g, Source: Xstory

    ... s’esquisser sur son visage. Est-elle si innocente que cela ?? Xiu bavarde gentiment. Elle m’explique les vues, les paysages. L’air de rien, elle bavarde en se tournant régulièrement vers moi. Je me rends compte qu’elle me surveille. Enfin qu’elle suit mon regard lorsqu’il s’attarde sur ses cuisses dévoilées. Elle sourit et semble être très contente quand elle s’aperçoit que mon regard stationne plus que nécessaire sur ces jambes. Alors pour me narguer ou bien pour m’exciter, quand elle change de vitesse, sa jupe remonte encore un peu. Mais par moments mon regard remonte le long de son torse et tente d’évaluer le volume de ses seins. Ils m’ont l’air très ronds et très fermes. La situation ne semble pas la déranger, nous continuons notre périple. Vers 13 heures, Xiu nous arrête dans un petit village. Une petite gargote nous accueille. Une soupe vietnamienne, un fruit et un thé noir nous redonnent du courage pour finir le trajet. Xiu m’a déjà annoncé que la fin du parcours est beaucoup accidentée.
    
    Qu’est-ce que va être !!! En effet les lacets se suivent et il faut beaucoup de dextérité à Xiu pour nous mener au terminus sans ennuis. Nous passons devant l’usine et aussitôt, Xiu tourne à droite. Une maison traditionnelle est au bout du chemin. Elle s’arrête et me lance :
    
    — Nous sommes arrivés, enfin !
    
    Je m’empresse de la féliciter :
    
    — Bravo Mademoiselle Xiu ! Je n’aurai pas pu conduire aussi bien que vous sur cette route, un peu endommagée...
    
    Xiu me regarde un peu ...
    ... par en dessous et me dit avec un sourire mutin :
    
    — Monsieur le français, vous êtes un flatteur... et je ne suis pas un corbeau...
    
    Elle fait allusion à la fable de M. de La fontaine « le corbeau et le renard ». Je souris franchement à son allusion et à sa culture.
    
    — Vous connaissez bien les auteurs français ! Mais je ne vous flatte pas, je pense sincèrement ce que je viens de vous dire !
    
    — Merci alors !!
    
    — On termine le voyage ?
    
    Xiu descend. Je la suis et ouvre le coffre et m’empare de ma valise et de son sac.
    
    — Je vous suis, Mademoiselle Xiu...
    
    Elle ouvre la porte et me guide au bout du couloir. Elle ouvre une porte et me dit :
    
    — Voilà votre chambre...
    
    — Mais je ne suis pas à l’hôtel ?
    
    — Non, Monsieur le français, vous êtes logé comme moi dans une maison qui appartient à la société...
    
    — Ma chambre est en face de la vôtre !
    
    Cette information me provoque un chamboulement dans ma tête. Je vais dormir à quelques mètres de cette charmante personne ! Je n’y crois pas !
    
    — Je vous laisse vous installer et nous allons dîner ?
    
    Que répondre ???
    
    — Bien je fais vite !
    
    Quelques minutes plus tard nous nous retrouvons dans le couloir. Xiu me prend la main et me guide au-dehors. Elle connaît sa ville. Une petite échoppe nous concocte un dîner délicieux. Je souhaite régler l’addition, mais Xiu me dit :
    
    — Monsieur N’Guyen me fâcherait s’il savait que vous avez payé un repas. Tout est pris en charge par l’usine...
    
    Xiu porte toujours son ...
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