1. Ma première fois plurielle


    Datte: 14/06/2020, Catégories: fhhh, inconnu, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, fsodo, attache, yeuxbandés, fouetfesse, init, fsoumisah, Auteur: La Curieuse, Source: Revebebe

    ... tiers dans nos jeux.
    
    Je repense à nos conversations et me souviens vous avoir raconté un de mes fantasmes… Sous vos yeux. Serait-ce cela ?
    
    Je me rappelle soudain que je suis censée avoir les yeux bandés. Je massacre mon foulard et je pense à ce que vous allez dire. Certes, je ne joue pas le jeu mais ma timidité prend le pas sur ma témérité !
    
    Oui, c’est un non-sens : je suis en route pour je ne sais où, avec un inconnu, en étant bien certaine que je vais me faire attraper comme la catin que je suis, celle que vous aimez, et que je vais très certainement adorer ça ! Vous serez au bout du chemin et cela me rassure.
    
    Nous décidons, mon accompagnateur et moi, de me bander les yeux à l’arrivée, juste avant d’entrer où nous sommes attendus. Bon compromis. Pour faire bonne mesure, j’ôte mes lunettes. Comme je suis myope comme une taupe, je n’y vois pas à dix mètres. Parfait. Je reste dans le flou sans encore être dans le noir. Nous roulons tranquillement à travers les rues étroites de la capitale et le soir tombe doucement, comme les ombres sur les immeubles qui favorisent une bienheureuse pénombre.
    
    La voiture ralentit, vous traversez la rue. Je reconnais votre sourire. Mon cœur bat la chamade, je tremble sur mon siège, les jambes serrées sur mon intimité encore plus ruisselante maintenant que je vous vois.
    
    Un sourire, un baiser, un compliment de vous : je suis conquise et rassurée. Tout va bien se passer. Votre première interrogation est pour le bandeau, et ...
    ... soudain je suis aveugle.
    
    — Vous serez punie pour cela…
    
    Vous m’avez pris la main et je vous suis, docile, je m’accroche car j’ai peur de tomber ; la rue m’avait semblé étroite et encombrée de véhicules stationnés, une rue anonyme de la capitale. Votre bras enserre ma taille et habilement vous me pilotez. Vous m’annoncez quatre marches. Je découvre sous mes pas une grille métallique, puis une deuxième, et tout à coup, je comprends. Nous sommes dans le camion ! Celui que j’avais aperçu, garé le long du trottoir, à notre arrivée. En effet, je sens l’air déjà chaud et confiné autour de nous. Je tressaille lorsque je sens la plate-forme vaciller. Les bruits de la rue nous parviennent assourdis.
    
    Vous me chuchotez des mots rassurants, enfin je crois, je ne comprends pas tout. Je suis concentrée sur la musique de votre voix qui m’apaise. Cependant, dans le noir, je suis incapable de me concentrer tant je frémis d’appréhension. J’entends près de nous des voix d’hommes, je n’arrive pas à les distinguer, je capte des allusions salaces, des mots crus, des soupirs licencieux… Combien sont-ils ?
    
    — Vous serez fouillée, laissez-vous faire… Soyez une délicieuse salope…
    
    Je m’accroche à vous, crispée sur votre bras. Lentement, vous vous détachez de moi. Je m’immobilise, totalement abandonnée… Des mains me palpent, me touchent et me caressent. Elles se glissent sous ma jupe, me découvrent nue et trempée. J’attends. Je coule de plus en plus. Un doigt s’immisce dans ma chatte vite rejoint ...
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