1. Noire et furieuse


    Datte: 13/06/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... assauts furieux destinés à en faire une gagneuse. Je décide de jouer carte sur table.
    
    Le choc est terrible pour Rana. Elle devient grise quand je lui dis que ce matin le professeur de sport du lycée donne des cours particuliers en dehors de l'établissement. Elle n'en revient pas d'apprendre la nature de ces cours, me traite d'imposteur, veut me jeter dehors. Je me laisse pousser vers la porte. Je pourrai annoncer à Patricia qu'elle sera la deuxième épouse de ce brillant baiseur. Voilà peut-être de quoi la ramener à la raison. Peut-être mesurera-t-elle alors la gravité de ses erreurs.
    
    Mon apparente indifférence intrigue Rana. Sa main retient mon bras. Elle enchaîne :
    
    -Excusez-moi. Ce que vous me dites est si incroyable ! Vous me parlez de mon mari et de votre femme, c’est bien cela ? Si je comprends, vous les avez surpris au lit mais vous les avez laissé continuer à copuler sans rien dire. N’est-ce pas étonnant, ça aussi. Vous auriez dû les tuer !
    
    -Je n’ai aucun goût pour la prison. Comme je suis l’événement depuis son origine, j’ai voulu en comprendre les tenants et aboutissants. J’ignorais que ce « Mamadou » était marié, je n’aurais pas pu imaginer qu’un prof pût étaler ses vices sur internet où n’importe qui pourrait le reconnaître, je pensais ma compagne mieux armée mentalement contre les tentations d’argent ou de plaisir sexuel. Finalement je ne sais plus où je vais, ce que je dois faire, comment me sortir de ce pétrin. Je n(oublie pas le rôle de Claude ni ...
    ... les attentes de sa femme Eloïse aussi surprise et furieuse que vous. Je réfléchis à la bonne manière de neutraliser Mamadou comme nous avons mis Claude hors d’état de nuire. Mais il se fait tard, je vais tenter de lier votre mari avec des fils électriques. Il faudra que je le surprenne et que j’agisse avec rapidité.
    
    -Attendez, je crois pouvoir vous aider à l’immobiliser. Pendant une période, hélas oubliée, Gaston m’attachait les pieds et les mains aux quatre coins du lit et s’amusait à toutes sortes de jeux érotiques qui l’émoustillaient. Permettez que je ne m’étende pas sur le sujet, je n’en parle que pour vous offrir les menottes qu’il utilisait alors. Elles dorment dans un tiroir et seront à vous à une condition : vous me menez chez vous et je pourrai vous seconder.
    
    -Vous voulez le tuer ? Je ne peux pas accepter.
    
    -C’est à prendre ou à laisser. Pourquoi ne serais-je pas capable de maîtriser ma colère et d’agir avec le même sang-froid que vous ? Faites-moi confiance. Lions-les ensemble et vengeons-nous en leur donnant le spectacle à notre tour. Ils seront attachés et nous pourrons leur montrer que vous et moi avons un sexe et que nous savons nous en servir. Ah ! C’est vrai, je suis noire de peau et vous avez peut-être de la répugnance pour les « négresses » comme vous dites.
    
    -Je n’emploie pas ce mot. Je trouve même que vous êtes belle, élégante et attirante. Eloïse m’a fait une proposition de même nature. Je perds une femme et j’en gagnerais deux. A bigamie n’est ...