1. L'Algérie (1)


    Datte: 11/06/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: PassifChaud, Source: Hds

    ... la main, pour me présenter à un couple, Karim et Samira, accompagné de leurs deux enfants, Rachid et Imane. Sans gêne aucune, ils m’ont pris dans leurs bras et je serrai poliment la main aux jeunes.
    
    Au fait, je ne suis pas encore présenté.
    
    Moi, c’est Marc, 1.75m, 62kg à peu près, châtain, yeux très verts, ni beau ni moche, du moins je ne m’étais jamais trop posé la question, mais doté de beaucoup de charme, d’après ce que l’on me disait souvent.
    
    Quant à ma sexualité, venons-y, elle était inexistante, sachant quand même, au fond de moi, que mes regards se portaient bien plus sur les garçons bien virils que sur les filles. A l’époque, je me serais fait tuer plutôt que de l’avouer.
    
    Rachid était beau… très beau… !!! Grand, élancé, une barbe rasée mais drue lui mangeait déjà le visage, avec des yeux d’un noir profond entourés de longs cils recourbés… L’enfer… J’allais devoir passer 3 semaines à côté de ce mâle qui déjà me faisait rêver et qui me scrutait d’un regard perçant.
    
    « Bonjour Marc, ravi de te connaitre et j’espère que nous allons partager beaucoup de choses ensemble » Avec un léger clin d’œil, amical sans doute, pour me rassurer.
    
    « Moi aussi, Rachid… Je suis tellement heureux de connaitre enfin ton pays et ta ville que Lucie m’a décrits avec beaucoup d’enthousiasme »
    
    « Sois le bienvenu chez nous Marc, nous t’accueillons avec plaisir »
    
    « Le plaisir est réciproque Rachid »
    
    « Juste un petit problème que je dois t’expliquer. Notre appartement ...
    ... n’est pas immense, et tu devras partager ma chambre. Ça ne te gêne pas trop ? »
    
    « Au contraire, je me sentirais moins seul » Avec un sourire contrit, j’allais devoir passer mes nuits à côté de ce monstre de virilité en devant être sage comme une image.
    
    Après avoir déposé mes affaires chez eux, et un rapide repas avalé, ils se sont fait un honneur de me montrer leur ville, le magnifique Hôtel de Ville du XIXe, la Cathédrale, fermée au culte, bien évidemment, la Place des Victoires avec son marché aux fleurs, les Halles Michelet, avec le retour par le Front de Mer.
    
    Mes yeux se posaient sans relâche sur ce paysage, dans oublier la merveille virile à mes côtés, qui avait ouvert un peu sa chemise pour me laisser apparaitre son torse velu, ses mains caressant souvent son entrejambe volumineux avec un beau sourire en coin, à chaque fois que mon regard se portait sur lui.
    
    Si l’Association Nice-Oran existait, elle avait sa sœur en Algérie et le soir, nous nous sommes rendus dans une grande salle où un repas avait été préparé pour nous tous. Vous décrire un repas algérien, c’est impossible, il faudrait des heures. Les femmes s’étaient mises au travail depuis plusieurs jours, et les plats se succédaient, les uns après les autres, avec une saveur, inconnue pour moi.
    
    Rachid était assis à mes côtés bien sûr, et c’est avec force détails qu’il me décrivait tous les mets qui arrivaient, se rapprochant chaque fois davantage de moi, sa jambe poilue collée à la mienne. Certes nous ...