1. Les vieux ont aussi droit au plaisir en maison de retraite


    Datte: 10/06/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mlkjhg39, Source: Hds

    ... quand il marmonna quelque chose. Elle s’approcha, pour essayer de saisir le sens de ses mots.
    
    -Abdelkader aime Nini !
    
    -C’est gentil Mr Abdelkader !
    
    Le lendemain, la même scène se déroula mais quand elle se pencha pour comprendre les paroles du vieil arabe, les paroles avaient changées :
    
    -Abdelkader veut Nini !
    
    -Voyons ! Mr Abdelkader, Mesurez vos paroles !
    
    La main du grabataire s’était soudain plaquer sur son sein droit. De surprise et d’effroi, elle recula le temps de reprendre ses esprits. Elle se disait qu’il ne fallait pas prendre au comptant tout ce que disaient et faisaient les personnes âgées.
    
    -Allons Mr Abdelkader ! Soyez sérieux !
    
    Elle continua sa besogne et n’y pensa plus.
    
    Mr Abdelkader se contenta les jours suivant de quelques attouchements, rapidement réprimandés par ta mère.
    
    Mais le vieil autiste se montrait de plus en plus entreprenant. Elle ne pouvait plus s’approcher du lit sans qu’il n’essaie de la tripoter. Elle avait beau essayer de le sermonner, rien n’y faisait.
    
    D’ailleurs, comprenait-t-il seulement ses suppliques ?
    
    Sa dévotion un peu trop excessive la mena à prendre sur elle et à aller prier à l’église.
    
    Les jours passèrent et Mr Abdelkader semblait revivre, ce qui n’arrangeait pas le problème de ta mère. Les mots du vieux bouc devenaient de plus en plus explicites :
    
    -Nichons- cochonne- Nini, gros cul ! Abdel veut baiser Nini !
    
    Ses gestes devenaient plus vifs et elle parvenait plus difficilement à les ...
    ... éviter.
    
    Elle s’en épancha à moi qui lui dis que la seule façon de faire cesser ça, c’était de lui offrir ce qu’il demandait. Ta mère devait lui montrer sa poitrine et après, il la laisserait tranquille.
    
    - Ça arrive avec les vieux, ils font une fixation. Montre-lui tes seins, et il passera à autre chose.
    
    Mais tu connais ta mère, assez prude, veuve irréprochable, toujours fidèle à la mémoire de son défunt mari après sept longues années et de surcroît, catholique pratiquante sinon bigote. Il lui a fallu un long moment avant de se résoudre à approuver cette solution pour retrouver la paix.
    
    Le lendemain, la rengaine du vieux recommença. Elle décida de lui céder avec une prière muette.
    
    -Oh Marie ! Pour l'amour de Dieu, aidez-moi !
    
    Déjà, son cœur battait la chamade. Alors, elle dégrafa sa robe puis son imposant soutien gorge.
    
    Elle hésita un long moment avant de libérer sa volumineuse poitrine. Ses gros seins aux aréoles immenses d’un brun foncé qui jurait avec la couleur laiteuse de la peau, plus retenus par les bonnets, se répandirent à l’air libre. Ses tétons étaient épais et d’une longueur inaccoutumée.
    
    Mr Abdelkader avait les yeux comme des boules de loto.
    
    Elle s’était jetée à l’eau. Ta mère regarda le vieil autiste qui la fixait, la dévorant du regard, fasciné par ses mamelles.
    
    Comme dans un état second, elle détailla cet homme à la peau toute fripée, aux sourcils broussailleux, très maigre. Comme il ne bougeait plus, elle fût rassurée et se détendit ...