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Le coiffeur
Datte: 09/06/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Hujambo Korodani, Source: Hds
Le coiffeur Vers l'ouest la porte B du centre commercial côtoyait le salon d'Alexandro Barcelo devant une cordonnerie et une librairie. Depuis trois ans il gérait ce salon de coiffure mixte rentable ; on y prenait rendez-vous physiquement, par téléphonie, ou via le net ; une secrétaire qui travaillait chez elle gérait les prises de rendez-vous par téléphone ou sur internet, tandis qu' Alexandro Barcelo s'occupait des rendez-vous physiques ; chaque soir elle uploadait à son patron l'ordre du jour du lendemain, ainsi employeur et secrétaire se croisaient rarement. À 11H30 le troisième client du jour se présenta : cinquantenaire, client fidèle, comme d'hab il voulait se faire couper les cheveux très courts, pas jusqu'à chauve, mais assez pour uniformiser le rendu gris de ses cheveux. Le client s'assit sur le fauteuil de coupe. Alexandro Barcelo s'installa sur le tabouret pour coiffeur derrière le client. Les deux hommes pouvaient voir leurs reflets dans le miroir de la coiffeuse murale. Alexandro Barcelo recouvrit le corps du client avec la housse de protection. Il alluma la tondeuse. Elle ronflait la coupe des cheveux gris. Latino trentenaire Alexandro Barcelo vivait en couple avec Claudia Barcelo depuis cinq ans ; question coiffure il jugeait chaque coiffure unique, pensait que chaque personne possédait une coiffure adaptée à sa personnalité, que son métier au delà d’embellir les visages consistait à imprimer des personnalités. Le client regardait le miroir qui lui ...
... renvoyait sa nouvelle tête. Ce qu'il y voyait le satisfaisait parce que cela à cet instant lui renvoyait l'image d'un homme beau, beau dans le sens qu'il se trouvait plus beau qu'avant son entré dans le salon de coiffure. La beauté est un état d'esprit. Au même centre commercial que son salon, pouvant s'y rendre en marchant, Alexandro Barcelo pénétra à midi le fast food habituel. Il s'assit. Quelques instants plus tard sa table débordait avec la mauvaise bouffe bien grasse et trop sucrée. Il comptait parmi ces humains génétiquement bénis qui peuvent consommer toutes les cochonneries mondiales sans grossir. La salle aux gloutons contenait aux un tiers des salariés, d'un autre tiers des étudiants et lycéens des établissements environnants, au dernier tiers des meubles. Alors qu'il buvait sa boisson poison au mauvais sucre son téléphone con sonna. Lorsqu'il le prit il découvrit le message de Lupe Carrero l'amant de sa femme, trentenaire uniformément musclé qui exerçait comme pompier et qui depuis un an prenait son épouse... Alexandro Barcelo contemplait la photo reçue dans son smartphone. Il se souvenait qu'elle avait été prise le dernier vendredi soir. L'image dévoilait trois personnes sur un lit : son épouse assise sur le visage cunniteur de l'amant leur tournait le dos pendant que lui allongé fellationnait le braquemart de son cocufieur. Il bandait sous la table. Tous les plaisir de cette nuit refaisaient surface. Le message de l'amant disait « j'ai hâte d'être à ce soir ...