1. Crack des bourses


    Datte: 09/06/2020, Catégories: fh, fépilée, cérébral, noculotte, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... dessus en novembre.
    
    Dans la rue désormais elle ne passait plus inaperçue. Elle ne pouvait plus s’asseoir en public sans que l’on devine, puis sans que l’on constate son absence de sous-vêtements. Elle perdit son boulot sans que l’on sache vraiment pourquoi. Était-ce à cause de la crise mondiale ou à cause de notre crise conjugale ? De toute façon, l’une était liée à l’autre. Il est certain que dans une banque, une femme ne doit pas être à découvert. Véolia avait aussi perdu sa copine Nath Ixis. Cette femme, pleine de promesses, lui avait été présentée par son directeur banquier. Elle était gaie, mais sage comme un placement de père de famille. Nous avions investi beaucoup dans cette relation. Véolia l’adorait et elles se retrouvaient souvent à faire du shopping ensemble. Un jour, elle me dit cependant :
    
    — Tu connais Nat ? Elle me paraît de plus en plus petite. Aujourd’hui, elle m’arrivait à peine au sac à main.
    — C’est peut-être que tu portais ton sac à main plus haut que d’habitude.
    — Peut-être.
    
    Mais quelques jours plus tard, malgré de multiples appels, il était devenu évident que Nat Ixis avait disparu. Elle était recherchée par beaucoup de monde, ce qui semblait indiquer qu’elle n’avait pas l’amitié très sélective. Donc aucun regret pour moi. Mais Véolia semblait avoir beaucoup perdu et son moral s’en ressentit. Elle errait dans l’appartement qui lui semblait de plus en plus grand à fur et à mesure qu’elle perdait des vêtements.
    
    À moitié nue, à moitié ...
    ... habillée, selon aussi nos invités. Mes parents considéraient désormais ma copine comme débraillée ; mes amis la trouvaient de plus en plus ravissante. Ma mère lui fit une réflexion, mon pote une proposition. Bientôt, il lui fut impossible de sortir, car elle était complètement nue. Je devais m’occuper des courses, sortir le chien et, si on avait eu des enfants, j’aurais été obligé de les conduire à l’école. Mais le plaisir de l’observer faire le ménage ou la vaisselle sans aucun voile pudique, à la merci du livreur de pizza ou du démonstrateur d’aspirateur, la perversité de voir le chien la renifler sans complaisance me faisaient parfois monter une libido bien ralentie par les cours de bourse toujours plus bas.
    
    Le soir de l’arrestation de Bernard Madof, elle était en pleurs. Elle venait de sacrifier sa toison rousse qui avait subi déjà toutes les transformations depuis son époque broussailleuse jusqu’au la fine ligne «perfect line tready» en passant par le ticket de métro. Nous recevions mon patron qui avait tellement perdu dans les magouilles madofiennes qu’il ne lui restait plus qu’une piscine avec trois villas autour en Andalousie. Plus de plage privée en République Dominicaine, ni d’hélicoptère, ni de défilée de mode. Plus d’équipe professionnelle de baise-ball. Il était tellement triste et sa femme si abattue que d’abord ils ne s’aperçurent pas que ma compagne était complètement nue. Ce n’est qu’au dessert que mon patron leva la tête brusquement et que son épouse poussa un ...