1. Tante Suzanne (1)


    Datte: 09/06/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: SHERAB, Source: Xstory

    L’été 1986 marquera à jamais notre sas d’entrée dans la vie d’adulte. Brassens nous avait déjà chanté : « Jamais de la vie, on ne l’oubliera, la première fille, qu’on a prise dans ses bras... »
    
    Quand je dis : nous, je pense aussi à mon frère Alain, parce que ce jour-là, nous étions ensemble, et ensemble, nous l’avons perdu. Je parle de notre pucelage, bien entendu.
    
    Dans notre village où vivait une partie de notre famille, une jeune tante, veuve trop tôt d’un mari tuberculeux, avait souvent besoin de main-d’œuvre pour désherber son jardin, nettoyer le clapier ou encore remettre de l’ordre sous son hangar. Avec Alain, nous ne nous sommes jamais fait prier pour passer la journée en sa compagnie, vu qu’elle était une très bonne cuisinière, elle mettait toujours les petits plats dans les grands lors de notre venue.
    
    Suzanne, proche de la quarantaine, était une femme de la campagne, robuste, musclée, sans être grosse, avec un visage d’ange et des traits de princesse. Elle avait à cœur de toujours rester féminine, pour ce faire, elle travaillait aux champs, très souvent vêtue de tenues de ville, certes usagées, qui la posaient dans le décor comme une erreur de casting, un anachronisme de la situation. Sa longue chevelure tirant sur le blond, tenue tant bien que mal dans un fichu multicolore, laissait toujours s’échapper de grosses mèches. On aurait dit une gerbe de blé désordonnée.
    
    Ses robes d’été auxquelles il manquait souvent un ou deux boutons nous offraient tantôt ...
    ... un haut de cuisse, tantôt une pointe de téton ou encore un début de toison. Combien de fois avons-nous évoqué les rondeurs de Suzanne dans nos concours de branlette ? Je ne saurais pas le dire. Il faut bien avouer que plus les mois passaient, plus nous faisions, avec Alain, une fixette sur le corps de notre chère tante.
    
    À notre connaissance, depuis le départ de son mari, aucun homme ne l’avait approchée. Il faut dire, j’allais oublier, Suzanne a toujours eu la réputation d’être une tête de cochon, de vouloir toujours tenir la dragée haute à quiconque l’approchait. De ce point de vue, nous étions vraiment des privilégiés.
    
    Ce jour-là, nous n’étions qu’au mois de juin, pourtant, il faisait une chaleur caniculaire au point d’avoir commencé à travailler à l’ombre pour éviter l’insolation. Suzanne souffrant d’une mauvaise lombalgie, nous avait plantés là pour prendre le soleil sur un muret proche du poulailler. Les années précédentes, nous ne faisions pas de cas de ses habitudes, nous savions bien qu’elle s’allongeait généralement à poil sur une couverture pour faire du recto verso pendant au moins une bonne heure, mais qu’importe.
    
    Cette année, l’idée même de la savoir nue à deux pas nous avait soudain rendus un peu distraits de notre tâche, presque nerveux. N’y tenant plus, nous prîmes le prétexte pour chercher de l’eau à boire en longeant le muret. De loin déjà, quel régal ! Sa longue chevelure étalée sur ses épaules encore blanches, presque jusqu’au creux de ses reins. ...
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