1. Poème


    Datte: 07/06/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Elyiris, Source: Hds

    Les yeux qui me regardent semblent un brin trop perdus
    
    A force de brûler de feux d’amours trop durs
    
    Et les mains qui me touchent ont déjà tout connu
    
    Mais elles découvrent encore en caressant des murs
    
    La bouche qui m’effleure semble vouloir un gland
    
    Et le corps qu’elle baise devient soudain brûlant
    
    Ton sein devient tout fier sous une caresse tendre
    
    Et ton plaisir subit se fait soudain entendre
    
    Ta bouche a rencontré ce qu’elle demandait
    
    L’étreinte se poursuit et les corps son mouillés
    
    Tes lèvres quittent l’objet et rencontrent les miennes
    
    Qui deviennent tremblantes lorsqu’elles touchent les tiennes
    
    Ton corps se cambre et soudain
    
    Il est uni au mien
    
    Puis ton bassin se meut
    
    Tes seins sont dans mes mains
    
    A la fois durs et preux
    
    Tes doigts caressent mon crin
    
    Puis tu te colles à moi et je passe dessus
    
    Te pénètre plus loin, tu pousses ta voix qui mue
    
    Je passe un doigt, te caresse et tu jouis plus fort
    
    La cadence s’accélère puis je quitte ton corps
    
    Mais ma main te caresse tu halètes et tu cries
    
    Mes lèvres remplacent ma main et ma langue le doigt
    
    Ta ...
    ... voix se calme un peu
    
    Et je pose mes lèvres sur ta bouche brûlante
    
    Et tout en m’embrassant ta main devient errante
    
    Elle trouve ma queue
    
    L’agite lentement
    
    Et quand je me relève
    
    Ta main touche mon gland
    
    Accompagné des lèvres
    
    Ma voix exprime ma joie de toute son ampleur
    
    Tu œuvre à mon plaisir avec de la douceur
    
    Ta bouche se détache de mon corps éperdu
    
    Tu le couche sur le sol et tu t’assois dessus
    
    Un nouveau trou béant se présente à mes yeux
    
    Tu le pose doucement sur le bout de ma queue
    
    Je rentre de rechef dans ton corps si joli
    
    Et stoppe le mouvement pour prolonger la nuit
    
    Je me retire et embrasse ton corps
    
    Ma bouche baise le bout de ton sein d’or
    
    Puis couchés l’un sur l’autre les baisers se prolongent
    
    Et les jambes écartées sur le dos tu t’allonges
    
    Je te pénètre encore pour l’ultime jouissance
    
    Tes cris stridents me montrent que tu sens ma présence
    
    J’arrive à retenir le flot un peu de temps
    
    Puis je me lâche enfin dans un coup plus puissant
    
    Nos cris, nos corps, nos lèvres s’unissent dans ce plaisir
    
    Dans cette joie de rêve où je peux m’endormir 
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