1. 3 ans (5)


    Datte: 07/06/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Yojik, Source: Xstory

    Une fois sur leur nuage, Emine et Philippe furent assaillis de doutes. Philippe trouvait injuste de mettre de côté le projet professionnel d’Emine. Emine, elle, n’était plus sûre de vouloir s’imposer dans la vie de Philippe. Philippe prit quelques jours fin juin. Ils firent tous les quatre le trajet en train jusqu’à Montpellier. Ils louèrent une voiture et un appartement, style AirBnB. Ils visitèrent la ville et les environs. Philippe appela le propriétaire pour savoir s’il était possible de faire visiter la maison à sa famille. Il dit "famille" et son cœur s’allégea un peu. L’artiste lui dit qu’il n’y avait pas de problème après 17h. Ils y allèrent, arrivés au village vers 16h, ils prirent le temps de faire goûter les enfants puis de se balader dans les rues. Philippe vit qu’Emine regardait tous les magasins. "Ah les femmes !" Elle lui demanda s’il connaissait les villages alentour. Oui, il avait fait un tour sur les villages les plus proches tous plus petits que celui-ci.
    
    Elle pianota de longues minutes sur son téléphone. Philippe, tout en surveillant Sophie et Daniel qui s’amusaient avec des enfants du village autour d’une aire de jeu, s’inquiéta de son air absent. Il se dit qu’elle prenait sans doute conscience de ce qu’elle perdait.
    
    Ils allèrent ensuite à la maison. L’artiste qui travaillait dans son atelier les accueillit. Il fit la visite à Emine et aux enfants. Ceux-ci se focalisèrent sur la piscine. L’homme fit visiter Emine. Philippe les vit revenir de ...
    ... l’atelier quelques minutes plus tard. Emine paraissait toujours plus songeuse. Philippe perdait ses espoirs de vie future avec elle. Elle avait raison au fond. Le soir, Emine passa de longues minutes au téléphone.
    
    La jeune femme avait visité le village avec un œil intéressé pas seulement en tant que future habitante, mais aussi avec un œil de professionnel. Il y avait deux coiffeurs, des médecins, des banques, quelques magasins de vêtements ou chaussures, un fleuriste, un centre commercial. Les salons de coiffure étaient malheureusement trop petits et il n’y avait aucun local commercial libre. Elle chercha sur internet ce qu’il y avait dans un rayon de 15 kilomètres. Elle ne trouva rien de ce qu’elle cherchait ce qui l’emplit de joie et d’inquiétude. Puis, la visite de la maison fit renaître ses espoirs. Philippe gara la voiture sur une des quatre places aménagées devant l’atelier de l’artiste. Deux haies intelligemment placées cachaient la maison depuis ces places, mais laissaient un passage libre pour les voitures et l’accès au garage. L’atelier était bien visible depuis la route, mais pas la maison.
    
    La route était assez passante, car elle menait du centre bourge vers le centre commercial et la route vers Montpellier. De plus, elle repéra des panneaux qui indiquaient la présence de l’artiste à plusieurs endroits sur la route.
    
    Lorsque l’homme lui fit visiter, elle trouva la maison parfaite. La suite parentale, son dressing et sa salle d’eau privative étaient aussi grands ...
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