1. Le cadeau de mariage 10 : L’union sacrée.


    Datte: 06/06/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    L’union sacrée.
    
    Dans le bar règne un silence quasi religieux. Les deux fiancés nus, se tiennent amoureusement par la main. Ils font face aux personnes tapies dans l’ombre.
    
    Un rideau noir s’écarte lentement, découvre un lit perché sur des pieds de bois et recouvert d’un tissu de velours rouge sang. La tête et le pied de lit sont en fer forgé et dessinent des volutes arabesques.
    
    A ses quatre coins, quatre candélabres diffusent une douce lumière. La mise en scène est évidente et sert à intimider les jeunes gens.
    
    -Agnès, Antoine, vous allez vous unir sur cet hôtel dressé en l’honneur de votre amour. Vous allez devant nous, vous offrir vos virginités. Allez, faites comme vous en avez envie. Oubliez-nous.
    
    Facile à dire pensent les deux tourtereaux. A cet instant chacun est habité d’un trouble qui révèle l’ambiguïté du moment. Ils sont tous les deux envahis d’une envie pure de s’unir et en même temps ils subissent la force érotique due à la présence des voyeurs, des pervers. Pulsion, passion, ils ne savent pas ou plus faire la part des deux choses. Antoine ressent une forte excitation d’exhiber Agnès, qui elle est excitée d’être l’objet des attentions perverses de ceux qu’elle ressent comme des prédateurs. Se donner à Antoine ou s’abandonner à la fornication en libérant sa sexualité débridée ?
    
    Prendre Agnès, lui donner leur enfant ou l’offrir en pâture à ces vieux assoiffés de jeunesse ?
    
    Ils se regardent un instant et le choix est vite établi. C’est Agnès, ...
    ... toujours plus décisionnaire qui prend Antoine par la main et le conduit vers le lit. Toujours en le regardant, elle monte avec des gestes lents et gracieux sur le lit et s’allonge sur le dos. Elle attire Antoine vers elle qui monte à son tour. Le jeune homme a une érection fabuleuse. Son gland est tout humide de sécrétions séminales. Les deux amoureux ne se quittent pas des yeux. Seul l’amour guide leur désir en cet instant.
    
    Elle l’invite à s’allonger sur elle et dans un geste d’offrande lui ouvre l’entrée de son antre en écartant largement ses jambes. A la seule des bougies, on peut apercevoir que son sexe est déjà tout humide est des gouttes de cyprine s’échappent langoureusement d’entre ses lèvres gonflées de sang et de désir.
    
    Le moment est extraordinaire de sensualité. Les pervers matent, silencieux. Seul le beau-père a la respiration rapide et bruyante qui laisse à penser qu’il est excité par le spectacle.
    
    En appui sur ses mains, Antoine plante ses yeux dans le regard d’Agnès. Leurs visages ne sont séparés que de quelques centimètres. Ils veulent jouir tous les deux du bonheur de l’instant présent. Autour, tout a disparu, illustrant l’adage que les amoureux sont seuls au monde.
    
    C’est Agnès qui prend encore l’initiative. Elle glisse une main entre leurs deux corps et se saisit d’une main légèrement tremblante du membre dur comme du bois d’Antoine pour le glisser entre ses cuisses, devant son sexe béant, impatient de recevoir le sexe de l’homme. Tous les deux ne se ...
«1234»