1. En formation à Paris


    Datte: 08/04/2018, Catégories: ffh, Collègues / Travail hotel, rasage, jouet, Auteur: Laurepeggy, Source: Revebebe

    ... Paris qui a pris une tournure à laquelle on ne s’attendait pas et il est probable que le retour au boulot sera difficile et monotone. Par contre, il est certain que je ne regarderai plus jamais ma collègue de la même façon maintenant que je sais qu’elle est plutôt coquine et surtout parce que je l’ai fait jouir avec mes doigts.
    
    Je relance le sujet qui est à l’initiative de beaucoup de choses qui se sont passées entre nous.
    
    — Tout est prêt pour ta soirée en amoureux, demain soir ?
    — Oui, cela devrait être très bien.
    — Oublie pas que tu devras tout me raconter.
    — On verra, si tu es sage…
    — Tu m’as promis.
    — Dis-moi, comment tu as fait pour convaincre la formatrice de faire une photo aussi compromettante ?
    — Ça a été facile, c’est même elle qui l’a proposé.
    
    À la suite, je lui raconte l’histoire en détail, avec les avances qu’elle m’a faites, son côté très joueur, sa proposition que cela aille plus loin entre nous et son idée de photo pour que je gagne le pari.
    
    — Et elle ne t’a rien demandé en retour ?
    — Non, visiblement elle fait cela pour pimenter ses formations et ne pas s’ennuyer.
    — Et tu as résisté ?
    — Oui, il semblerait que je sois fidèle.
    — Il t’arrive de faire quelques entraves, il me semble, non ?
    — Chut, il faut pas le dire. Et techniquement, c’est plus toi qui as des reproches à te faire, car moi je n’ai fait que poser mes doigts, alors que toi…
    — OK, chut, on a dit que cela resterait secret.
    
    Notre conversation est interrompue par une ...
    ... annonce :
    
    « Le train initialement prévu à 21 h 30 est annulé. »
    
    — Mince, on fait quoi ?
    — Je sais pas, je pense que l’on est coincé ici.
    — On ne va quand même pas passer la nuit dans la gare, s’offusque-t-elle.
    — Non, c’est clair. Faudrait que l’on reprenne nos chambres à l’hôtel et on verra demain avec la boîte pour se faire rembourser.
    — OK, retour à l’hôtel.
    
    Après avoir prévenu nos conjoints respectifs, nous refaisons le trajet en métro en sens inverse.
    
    — Bonjour, nous souhaiterions reprendre nos chambres pour la nuit, car il n’y a pas de train à cause de la grève.
    — Très bien, je regarde.
    
    ….
    
    — Je suis désolé, mais les chambres que vous occupiez sont prises.
    — Pas grave, donnez-nous deux autres.
    — Je suis désolé, mais je n’ai plus qu’une seule chambre de disponible.
    
    J’interroge ma collègue du regard qui regardant l’heure et étant fatiguée par ce contretemps, me fait signe qu’elle accepte, mais ajoute :
    
    — C’est deux lits simples ?
    — Non, celle qui reste est en lit double. Cela ira ?
    — Oui, acceptons.
    
    On se dirige donc tous les deux vers notre chambre. Dans l’ascenseur, ma collègue ne dit pas un mot. Est-elle épuisée ou est-ce la situation qui ne l’enchante pas ?
    
    J’ouvre la porte et la laisse entrer.
    
    Nous posons nos valises chacun dans un coin, puis on s’assoit tous les deux au bout du lit, dépités, face à la télé éteinte. Ne sachant pas dans quel état se trouve ma collègue, j’attends qu’elle engage la conversation:
    
    — Si on avait su…
    — ...
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