En formation à Paris - Histoires de Sexe

En formation à Paris

... elle s’affale sur le ventre.

— Tu veux que j’appelle un médecin ou que j’aille chercher des médicaments à la pharmacie ?
— Non, j’ai ce qu’il faut. J’ai déjà pris un calmant avant que tu arrives et je me mettrai de la crème quand ça sera calmé.
— Ça t’arrive souvent ? Tu as l’air d’avoir très mal.
— De temps en temps, quand je sollicite mon dos.
— Parce que tu faisais des acrobaties sous ta douche ?
— Oui, répond-elle, accompagné d’un gémissement de douleur.
— Tu as trop mal, elle est où cette crème ?
— Un tube jaune sur le bord du lavabo.

Je récupère le tube et, arrivé près du lit, je m’aperçois d’un problème. Je vais devoir déplacer une partie de sa serviette pour atteindre son dos.

— Excuse-moi, mais il faut que décale la serviette pour atteindre ton dos.
— Vas-y, si tu peux en étaler entre les omoplates.
— OK, je vais faire attention.
— Je te fais confiance et de toute façon, tu crois vraiment que je suis en état pour faire des folies de mon corps ? plaisante-elle.

Je m’assois à côté d’elle, baisse au minimum la serviette pour atteindre le bas de son cou et dépose une petite portion de crème.

C’est dingue, je suis prêt à faire un massage à une belle femme vêtue uniquement d’une serviette et je suis gêné. C’est peut-être le respect que j’ai pour elle qui me fait ça ou de la voir souffrir ou bien, je ne veux pas faire de bêtises pour ne pas perdre ce que l’on a construit ces derniers jours…

Peu importe, je reprends mes esprits et pose ma main sur ...

... son dos pour étaler la crème. Pour ne rien risquer, je fais glisser ma main sous la serviette sans la descendre. Sa peau est douce et la texture de la crème est parfaite.

Après quelques minutes, elle semble déjà un peu plus détendue.

— Ça fait du bien, merci. Ça t’embêterait d’en étaler sur tout mon dos ?
— Non, si je peux t’aider.

La crise passée, l’atmosphère se détend et on recommence à discuter pendant que je lui passe de la crème sur tout le dos. Pour ne pas tomber dans une situation embarrassante, je continue en passant mes deux mains sous la serviette en prenant bien garde de ne pas descendre trop bas.

— Il faut arrêter les acrobaties sous la douche… c’est trop dangereux. À deux, je peux comprendre, mais toute seule…
— Non, contrairement à ce que tu penses, je n’étais pas en train de me faire du bien avec le pommeau de douche.
— Tu fais ce que tu veux, tu es majeure et vaccinée.
— En plus, c’est de ta faute.
— Comment ? j’ai rien fait, moi !
— Si, tu m’as donné des idées et je savais bien que j’y arriverais pas.
— Je ne comprends plus rien. Comment est-ce que j’ai pu te bloquer le dos sous la douche ?
— Si, on en a discuté hier soir et j’ai voulu essayer.
— Je comprends pas, ou alors je ne me rappelle plus.
— Si, on a parlé de mon problème technique pour ma soirée.
— OK, tu étais en train de te faire le maillot… d’où le rasoir au fond de la douche. Je comprends tout, mais je ne veux pas être responsable.
— Ça m’a donné envie d’essayer ton truc, ...