1. Je suis un jouet entre ses mains (7)


    Datte: 03/06/2020, Catégories: Hétéro Auteur: donico, Source: Xstory

    ... mon vagin et commence un merveilleux cunnilingus. Il est très doué. Tellement que mon excitation repart en même temps que mon désir... Au bout d’une petite dizaine de minutes de ce traitement, je suis de nouveau quasi-folle, je perds la tête. Je veux le sentir en moi, enfin.
    
    — S’il vous plaît, faites-moi l’amour... gémis-je d’une voix suppliante.
    
    — Tu en es sûre ? me demande-t-il.
    
    Sa voix me surprend : elle sonne faux. Je comprends qu’il utilise quelque chose pour la travestir.« C’est donc sûrement quelqu’un que je connais. »
    
    — Oui, j’en suis sûre, réponds-je enfin tandis qu’il continue ses caresses.
    
    — Et Thomas ? me demande-t-il.
    
    La honte me saute de nouveau au visage, mais beaucoup moins forte. Je suis complètement dévorée par le désir, au point que j’en oublie tout le reste.
    
    — Faites-moi l’amour, répété-je, rendue folle par son doigt qui titille toujours mon clitoris.
    
    Des décharges parcourent mon corps.
    
    — Tu veux le tromper ?
    
    — Je veux vous sentir en moi.
    
    — Tu veux le tromper ? répète-t-il.
    
    — S’il vous plaît, insisté-je, décidée à éluder sa question.
    
    Il arrête ses caresses.« Non, non ! »
    
    — Tu veux le tromper ? demande-t-il encore une fois.
    
    — Oui ! hurlé-je. Oui, je veux le tromper avec vous, je veux que vous me baisiez comme une chienne, là, dans cette chambre d’hôtel !
    
    Il ne répond rien, mais s’insère en moi d’un coup sec. Je lâche un hoquet de surprise, mais les vagues de plaisir me submergent rapidement et me font tout ...
    ... oublier.
    
    Il me lime d’abord avec tendresse, puis avec une certaine sauvagerie. Tant mieux, c’est ce que je veux ! Je ne peux pas me retenir, je hurle comme une salope. Je gémis, je lui dis que c’est bon, que j’aime ce qu’il me fait, que jamais je n’ai pris mon pied comme ça.
    
    Puis un nouvel orgasme me submerge, et je lui hurle alors que je l’aime. Non pas une fois, mais plusieurs. Encore et encore, comme une interminable litanie :
    
    — Je t’aime ! Je t’aime ! Je t’aime !
    
    Il se répand alors en moi, et cette soudaine décharge me fait revenir à la réalité. Je prends tout en plein visage, d’un seul coup.
    
    — J’ai trompé Thomas.— Je me suis humiliée comme la dernière des actrices pornos.— J’ai trompé Thomas de mon plein gré.— C’est moi qui lui ai demandé de me baiser, j’ai insisté.— J’ai trompé Thomas de mon plein gré, sans protection.
    
    Alors je pleure, je pleure ; tellement malheureuse que je voudrais mourir. Je ne le sens même pas se retirer, m’enlever mes menottes, ni se rhabiller. Je ne pense qu’à Thomas, à tout ce que j’ai brisé. Notre couple, mais aussi moi-même. Mon estime de moi-même.
    
    Je l’entends qui s’apprête à quitter la pièce, mais il se retourne juste avant de franchir la porte et s’adresse à moi :
    
    — Je n’aurais jamais mis fin à notre relation virtuelle, j’en avais trop besoin. Et jamais je ne t’aurais dénoncée ; je ne suis pas un monstre. Je sentais juste que c’est ce que tu voulais, mais que tu n’osais pas. Alors j’ai pris les devants.
    
    Mes larmes ...