Le journal des Glénants
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
couplus,
vacances,
plage,
amour,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Oral
pénétratio,
fsodo,
init,
journal,
initiatiq,
Auteur: Flamarviec, Source: Revebebe
... cette promenade concernant le projet de Pierre. Nous avons marché en silence un long moment, finalement il inversait presque les rôles. C’était à moi de lui redonner confiance dans sa capacité à faire des images sur l’amour d’un couple et, dans ses mots, j’ai presque entendu un appel au secours. Pourquoi moi ? Qu’ai-je de si particulier ? J’entends d’ici Marc me disant qu’il n’y a qu’à me regarder et l’évidence saute aux yeux. Je me suis tournée vers lui et, le regardant dans les yeux, j’ai prononcé des paroles qui me surprennent encore :
— Écoute, veux-tu que nous fassions un essai : tu me photographies ici, maintenant, et tu vois si je suis capable de me détendre. Nous rentrons chez nous et, sur l’ordinateur, tu montres ces photos à Marc et à moi. Je te donnerai ma réponse à ce moment, je suis si peu sûre de moi.
Je n’aurais jamais imaginé être capable d’offrir mon corps à voir à un garçon avec autant de plaisir et, disons-le, de grâce. Très vite, en dévoilant mes seins puis le reste de mon corps j’ai ressenti un soulagement. La pensée que Marc verrait ces photos me donnait un sentiment de calme et de détente.
Éric tournait autour de moi se rapprochant parfois à me toucher, toujours silencieux. Et j’offrais mon corps au soleil, à la lumière si douce de la Bretagne, au vert des arbres, à l’or des genêts, au vent qui par bouffées me rafraîchissait, au petit air entraînant que je fredonnais. J’étais si détendue que je m’aperçus soudain que mes seins n’étaient même ...
... pas durcis. Leurs aréoles étaient roses et leurs pointes s’effaçaient à l’intérieur. J’ai voulu offrir à Marc mes pointes dressées, alors j’ai porté mes mains sur mes seins pour les effleurer.
J’ai senti Éric s’approcher. Il avait compris mon désir et cela m’a excité, ma peau s’est hérissée de mille petites pointes. Je ne saurais dire combien de temps nous étions restés dans cette clairière mais le soleil s’abaissait vers la cime des arbres. Un petit coin d’herbe nouvelle était encore chauffé par ses rayons. Je me suis couchée toute alanguie, jambes relevées et écartées et, peut-être endormie. J’ai eu le sentiment qu’Éric était à mes côtés et poursuivait son « reportage » sur mon corps. À aucun moment il n’avait eu un geste ou une parole ambigus, c’était reposant et rassurant. En me revêtant de nouveau, j’ai soudain pris conscience que, pas une fois je n’avais pensé à Pierre.
C’était de Marc qu’il s’agissait. Pauvre Pierre, de moi il aura eu bien des choses, et pourtant mon âme lui était étrangère. Il allait rendre à Marc, à la fin de la session, une fille qui ne serait plus la même dans son corps et qui aurait découvert bien des choses de l’amour. Mais, dans le fond, c’est peut-être cela qu’il aimait. Avec Éric nous sommes rentrés lentement au bercail. Pour dissiper la gène qu’il a cru lire dans mes yeux, il a parlé. Parlé de Toulon, de sa famille, de la lumière du midi si différente de celle-ci.
— Je suis amoureux de la lumière, m’a-t-il dit. Cet après midi elle t’a ...