1. Ça c'est passé simplement 10


    Datte: 02/06/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Macerou, Source: Hds

    Jeudi 5 mars 1987
    
    Tous les chefs d’agence de la nouvelle région sud ouest, étions convoqués ce jour, à Limoges, pour une réunion d’information à 9,00 h. J’arrivais vers 8,00 h, connaissant tout le monde, je voulais saluer tous mes anciens collaborateurs, femmes et hommes.
    
    Entre autres, revoir Mireille, après sa … disons, fuite de Poitiers. Une réorganisation des bureaux avait fait que Mireille avait pris du galon et un bureau, seule. Tout le monde semblait contents de me revoir, et la seule réflexion vint de Mireille qui dit : « Tu est arrivé hier ? Et tu n’as pas demandé à ce qu’on te réserve une chambre »
    
    Moi : « Non, je n’avais pas l’intention de me retrouver avec les collègues et parler de boulot toute la soirée, alors que l’on ne va faire que ça aujourd’hui. »
    
    Elle : « Ah oui, le Lion d’or, tu as raison, bon courage pour la réunion, mais tu aurais pu me le dire ! »
    
    Donc 9,00 h début, 10,30 h pause café, 11,00 h reprise jusqu’à 12,30 h. Puis déjeuner et reprise à 14,30 h, jusqu’à 16,00 h pause et discussion par groupes jusqu’à 18,30 h, fin des réjouissances. Chacun est libre. Pour ma part, je file à mon hôtel. Me gare dans le parking arrière, le coffre contre la haie. Je réintègre ma chambre prends connaissances des messages envoyés et 19,30 h je suis installé au restaurant à m’offrir un apéritif, bien mérité, avant de diner, quand j’entendis un bruit de talons annonçant l’arrivée de Mireille
    
    Elle : « Je peux »
    
    Un peu surpris de la voir devant moi. ...
    ... Evidemment j’acceptais. Elle était vêtue d’une robe blouse, on appelait, aussi, ces robes des sahariennes, qui, me semblait, ne cachait pas une certaine rondeur au niveau du ventre : « Oui bien sur, mais, … »
    
    Elle : « Oui, comme tu vois je suis enceinte, ça commence à se voir. »
    
    Moi : « OH, … »
    
    Elle : « Ne t’inquiètes pas, tu n’y est pour rien, (et riante) … tu es soulagé, ... »
    
    Moi : « Je n’ai rien vue ce matin, …félicitations, … je t’offre un apéritif »
    
    Elle : « Oui, …pourquoi pas. Tu aurais quand même pu me prévenir, que tu venais, j’ai du faire une de ces gymnastique pour me libérer, …»
    
    Moi : « Oh, … dis donc ; la dernière fois tu m’as laissé une carte, de mémoire : Je t’embrasse, adieu »
    
    Elle : « C’est presque complet, mais, … »
    
    Moi : « Déjà, après le pot de départ, tu avais disparu »
    
    Elle : « Tu raison, mais je suis revenu chaque fois, … il faut comprendre …»
    
    Moi : « D’accord, mais c’est un peu compliqué, tu ne trouves pas ? Tant qu’on y est tu pourrais diner avec moi ? » Après avoir accepté ma proposition, fort intéressée, elle reprit sa conversation intime.
    
    Elle : « Quand je suis arrivé à la société, t’étais le chef, et déjà reconnu comme tel. Avec les gars des travaux les rapports étaient bons. Pour nous Béa, Annick et moi, nous étions la standardiste, la secrétaire, … tu étais courtois, poli, … nous étions, je dirais … transparentes. D’un coté c’était bien d’un autre un peu frustrant. Puis tu es parti au Chili, je crois, puis t’es ...
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