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Balade en montagne
Datte: 01/06/2020, Catégories: ffh, inconnu, vacances, forêt, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... tard, ils sont sur le chemin forestier. Luc pose son fardeau et s’assied, épuisé. — Bon, maintenant, que faisons-nous ? leur demande-t-il. Les femmes se regardent, parlent ensemble, s’interrompent, ne savent finalement que dire. — Il y a trois hypothèses possibles, leur dit-il : premièrement, nous descendons à pied. Mais il y a deux heures de marche pour quelqu’un de valide, vous ne pouvez pas marcher et je ne peux pas vous porter ; deuxièmement, je descends à pied chercher du secours : les secours ne monteront peut-être pas de nuit pour une cheville foulée ; dernière solution, nous restons ici, demain nous réexaminerons la situation. Voilà ce que je peux vous proposer. — Si nous restons ici, monsieur, comment ferons-nous, nous n’avons pas de vêtements de rechange et rien pour coucher. — Et puis, la forêt de nuit, ce n’est pas sûr ! remarque la blessée. Luc sourit devant tant de naïveté. Puis il décide de les calmer un peu. — Écoutez, il nous faut rester ici. N’ayez pas peur, on se débrouillera. Mais d’abord, pas de monsieur, je m’appelle Luc, ce sera plus simple pour discuter. — Moi c’est Alice, dit la blessée. — Et moi Béatrice, Béa pour les amis. — Bon, je vois que vous êtes parties un peu légèrement, polo, short et baskets, ce n’est pas une tenue pour aller en montagne. — Mais on s’est perdues, on voulait rentrer pour midi. On a essayé de prendre un raccourci pour descendre plus vite, dit Béa. — Alors, vous n’avez rien mangé depuis ce matin ? — Non, ...
... ni rien bu et mon estomac commence à protester, avoue Alice. — Pour boire, voilà ma gourde, vous pouvez la vider, il y a une source pas très loin d’ici. Pour manger, ce sera plus sommaire, j’ai un gros pain, je vais vous en donner un peu avec une boite de pâté. — Oh merci ! et tant pis pour la ligne, s’écrie la blessée. Il les a servies, puis est allé refaire le plein d’eau. Durant son parcours il a cherché un lieu où il pourrait planter sa tente pour la nuit. À son retour, il leur fait part de ses intentions. — J’ai trouvé un endroit pour camper, ce n’est pas loin d’ici et surtout en cas de pluie nous ne risquerons rien. Nous pouvons y aller. Béa a repris le sac, et Luc, Alice sur le dos. Arrivé à l’endroit repéré, il a rapidement dressé la tente et creusé les fossés d’écoulement d’eau de pluie. Il n’a pas voulu les effrayer, mais un orage d’été pourrait éclater cette nuit. Le temps a passé, la journée est bien avancée. Les deux femmes le regardent, échangeant à voix basse des sentiments admiratifs pour leur sauveteur. — Ce soir, ce sera nouilles, une pomme et café. Excusez-moi, j’ai prévu pour un, pas pour trois. Mais je comptais rester quatre ou cinq jours en route. — Oui, mais pour se couvrir ? — J’ai un bon duvet, mais à une place. En l’ouvrant, on pourra le mettre au-dessus de nous, mais il faudra se serrer. D’ailleurs, nous y serons bien obligés si l’on entre tous les trois dans la tente ! Elle n’est pas grande. Pour les habits, j’ai un survêtement, ...