La rencontre originelle
Datte: 31/05/2020,
Catégories:
fh,
hdomine,
fantastiqu,
Auteur: Juju, Source: Revebebe
DIEU CREA L’HOMME
Lui, il est fort et grand. C’est plus pratique pour parcourir de vastes étendues à la recherche de proies. Il marche beaucoup, il est curieux de découvrir ce qu’il y a derrière l’horizon et, souvent il court pour attraper les animaux qu’il chasse. C’est probablement pour ça qu’il a des jambes et des fesses si musclées. Il semble avoir été fait par la nature pour construire : du cou aux épaules, une large charpente qui soutient ses bras. Des bras musculeux, parfois ils lui servent à se battre. Rien dans son environnement ne lui résiste. Avec ses bras, il abat des arbres, saisit des bêtes, porte des roches.
Et ses jambes, qu’est-ce qu’elles portent ? Son sexe.
PUIS DIEU CREA LA FEMME
Elle est alanguie au bord d’un lac. Elle a mangé quelques baies et maintenant elle se repose en regardant son reflet dans l’eau. Elle aime l’image que le lac lui renvoie, elle aime la finesse de ses traits, la beauté de sa peau, les reflets de ses cheveux. Elle aime ses seins, ronds et hauts. Elle aime son ventre, son joli petit nombril, et tout en bas le petit triangle de poils qui le termine. Elle ne voit pas bien ce qu’il y a après, entre ses jambes. Elle essaye de deviner du bout des doigts, elle sent une fente et si elle s’aventure plus loin un petit œillet à la base de la raie de ses fesses. Ses fesses, elle aimerait tant pouvoir les regarder ! Elle se contorsionne pour les voir, les touche pour apprécier leurs formes. Elles sont rebondies, fermes. Elle décide ...
... qu’elle ne s’assiéra plus sur son popotin de peur de l’abîmer. Elle ne sait pas pourquoi ni pour qui au juste, mais elle se trouve belle et elle veut le rester. Les fleurs sont belles ? Et bien, elle aussi.
ET DIEU CREA LE DIALOGUE SEXUEL
Il avait passé toute la matinée à chercher de quoi se sustenter. En entendant le clapotis de l’eau, il s’est dit qu’il y trouverait probablement des animaux en train de s’abreuver. Alors, il s’est discrètement approché du lac.
Elle l’a vu, là-bas, derrière le rocher. Elle le trouve beau. Mais elle a un peu peur, il a l’air beaucoup plus fort qu’elle. Et puis que veut-il ? Est-ce une menace pour elle ?
C’est la plus belle proie qu’il ait jamais vue, il veut la saisir. Elle l’attire comme une fleur attire un papillon. Elle semble avoir été faite pour lui plaire. Un besoin différent des autres : pas comme quand il a faim, pas comme quand il a froid. Cette fois c’est un besoin qu’il ne connaît pas, qui vient de l’intérieur. Il sent son sexe se dresser et comprend qu’il n’aura pas besoin d’autre arme.
Elle est comme paralysée. Immobile, comme un lapin apeuré. Ses sens en éveil, elle a la chair de poule, les pointes de ses seins sont dressées, ils lui font presque mal tant ils sont durs. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire, alors elle attend.
Il guette le moment propice. Elle est accroupie, dos à lui. Il ne sait pas si elle l’a vu, mais elle se doute probablement de quelque chose puisqu’elle ne bouge plus. Il se dit qu’il faut ...