1. Le bel inconnu


    Datte: 30/05/2020, Catégories: fh, inconnu, froid, amour, hdomine, Oral pénétratio, jeu, attache, exercice, délire, Auteur: As, Source: Revebebe

    Cette petite histoire a été écrite par mail avec ma meilleure amie. Chacun devait écrire une phrase ou un paragraphe et l’autre devait enchaîner en laissant partir son imagination. Exercice pas si facile que ça parce qu’inconsciemment, on se crée déjà dans sa tête une suite à l’histoire, qui se voit par bonheur perturbée par l’intervention de l’autre.
    
    ***
    
    Nous sommes le 12 décembre. Dehors il fait froid. Je me réfugie à l’intérieur de mon habitat et j’y trouve toute la chaleur et le confort nécessaires à ma survie.
    
    Je suis bien. La neige a recouvert les bordures des fenêtres et je contemple ces milliers de petits flocons qui viennent s’écraser les uns sur les autres.
    
    Je suis bien, je prends du plaisir dans ce calme reposant mais pourtant, je sens comme une présence près de moi. Je me lève et je sursaute quand j’entends un grand coup frappé sur la porte d’entrée.
    
    Mon cœur bat instantanément plus rapidement. D’un rapide coup d’œil, je vois que la chaînette est bien mise sur la porte. Cela me rassure.
    
    J’approche doucement et je dis d’une voix la plus assurée possible.
    
    — Qui est-ce ?
    — Excusez-moi mademoiselle. Je suis tombé en panne non loin de chez vous et je me demandais si je pouvais utiliser votre téléphone.
    
    Par réflexe je vérifie si mon arme est toujours accrochée à ma ceinture et décide d’entrouvrir la porte. Rassurée par le physique de celui qui se présente sous mes yeux, je retire la chaînette et ouvre ma porte à cet homme.
    
    Il est plus petit ...
    ... que moi. Il s’avance à l’intérieur de ma maison en me souriant.
    
    — Bonsoir Mademoiselle ! Quel temps glacial ! Je viens de croiser un esquimau dehors construisant son igloo… Ha ha ha ! C’est bien aimable à vous en tout cas !
    
    Je ne saisis pas tout de suite le sens de sa plaisanterie et mon visage se crispe en entendant son rire sourd et rauque…
    
    Toujours un peu méfiante, mais rassurée par mon arme, je lui indique le téléphone posé sur le buffet. Je vois l’homme composer un numéro, attendre un bref instant et il se met à converser dans un anglais parfait.
    
    Pendant ce temps-là, j’ai le loisir d’observer l’individu de plus près. Il a l’air plutôt mignon. Châtain, yeux clair. Je dirais la trentaine. Un beau sourire lui éclaire le visage.
    
    Au bout de deux minutes, il raccroche, se tourne vers moi et me dit :
    
    — C’est plutôt ennuyant. Mon agence de leasing ne peut pas venir me dépanner avant demain matin. Il va falloir que je trouve un motel mais pas évident dans ce trou perdu à cette heure-ci et sans voiture.
    
    Je remarque l’homme grelotter et l’invite à se rapprocher du feu ouvert.
    
    — Désirez-vous un café ou un thé ? Je ne vais pas vous laisser mourir de froid, quand même !
    — Ah oui ! Bien volontiers… Euh, si ça ne vous dérange pas, un thé me ferait le plus grand bien.
    — Parfait. En attendant, mettez-vous à l’aise près du feu, je reviens.
    
    Ma cuisine donne directement sur le salon.
    
    Je l’observe de loin. Ses gestes sont doux et amples. Rien à voir avec mon ...
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