Et Déesse créa l'Homme
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
fh,
jardin,
amour,
hsoumis,
Oral
pénétratio,
hdanus,
pastiche,
délire,
Humour
Auteur: Herminie, Source: Revebebe
Au commencement, Déesse laissait flotter son Esprit sur l’abîme et s’ennuyait ferme.
— L’éternité, c’est chiant.
Les cinq jours suivants, Elle s’activa à un rythme effréné pour façonner le monde et le peupler.
Elle contempla sa Création et vit que cela était beau, certes, mais un rien fade.
Le soleil brillait, il faisait doux, l’herbe était verte, le ciel bleu, les petits oiseaux gazouillaient dans les branches, les bêtes gambadaient, les poissons frétillaient dans la mer, les eaux miroitaient, mais il ne se passait pas grand chose. Déesse n’était pas du genre à l’autosatisfaction béate et éternelle : contempler son œuvre et se dire que c’est beau, ça va cinq minutes. Après, il est temps de passer à la suite. Disons aux améliorations indispensables.
Le sixième jour, Elle décida donc de créer l’Homme. Son chef-d’œuvre. À son image, bien évidemment, mais au niveau juste en-dessous, histoire qu’il ne la ramène pas trop.
Au commencement, Déesse fut ravie : l’Homme était beau, 1, 80 m, 72 kg, musclé, le regard fier et perçant, le pied agile, la main ferme, le bras fort, la poitrine large, le dos puissant, la queue longue, nerveuse et intrépide.
Déesse dit alors :
— Vois ! Je te donne toute l’herbe pour brouter, et tout arbre portant des fruits pour les cueillir, ce sera ta nourriture. Croîs et multiplie-toi. Parcours ma Création, vois les animaux dans les prés, les poissons dans l’eau, les oiseaux dans les airs et sois leur maître.
L’Homme fit comme ...
... avait dit Déesse.
Elle le regarda faire ses premiers pas parmi les bêtes, cueillir ses premiers fruits, brouter ses premières touffes et vit que cela était bon.
Alors, Déesse aima sa Création : le souffle de Son Esprit en animait chaque parcelle, si petite soit-elle. En retour, Son Amour se nourrissait de chaque vibration, de chaque émotion, de chaque sensation.
Elle voyait l’Homme dressé sous les arbres, étendant la main pour saisir des fruits parfumés, en caresser les rondeurs dans le creux de ses paumes, en éprouver la fermeté sous ses doigts et y mordre à pleine bouche. Elle trouva cela bon.
Elle voyait l’Homme paître paisiblement au milieu des autres créatures, humant l’herbe tendre, s’imprégnant des doux effluves de rosée, léchant les gouttes perlées et la terre humide. Elle trouva cela très bon.
Elle voyait l’Homme manifester son contentement en remuant la queue et ça lui donna des idées. Elle s’approcha sans bruit, légère comme la brume et saisit dans sa main l’objet de son désir. La peau était fine et douce comme un voile de soie. Une caresse tout au long du membre suffit à le faire croître et durcir. C’était décidément très, très bon. Elle eut envie d’y goûter. Elle enveloppa le gland de Ses lèvres, avec précaution, et l’Homme gémit. Elle ouvrit la bouche un peu plus et suça le fruit légèrement juteux avec gourmandise. Ce fut encore meilleur.
— Quelle trouvaille délicieuse ! pensa-t-Elle, j’ai des idées de génie, parfois.
L’Homme accompagnait la ...