Tranche de vie
Datte: 29/05/2020,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicolas-photographe2, Source: Revebebe
... personnels pour ce week-end-là.
— Incontournables ?
Tout peut toujours se faire, mais je dois m’organiser. En plus, l’idée de devoir les avoir vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur le dos – et avec leurs femmes en plus – ne me séduisait guère.
— Toujours célibataire ?
— Oui et non ; les choses changent avec le temps.
— Je vois…
— Personne d’autre n’est libre ?
— Non : Marc sera à Londres jusqu’à samedi soir et repart lundi pour Bruxelles ; Gérard sera en Afrique pour quinze jours, et moi je pars le dimanche matin pour le rejoindre à Lomé. Vous êtes le seul à pouvoir assumer la corvée.
— Je n’ai pas réellement le choix, semble-t-il…
— Merci d’accepter ! dit-il en riant.
J’ai ri moi aussi, de bon cœur. Puis je suis revenu dans mon bureau. Pas très fier, du coup. Laisser Margaux seule pendant trois jours ne m’emballait pas outre mesure. Et puis tout cela controversait à ma règle de séparation de mes deux vies. La poisse !
Un moment plus tard, ma décision était prise : j’irais, mais pas seul. Enfin, si elle voulait bien. Au fait, parlait-elle anglais ? Dans quel guêpier allai-je l’entraîner ? Et si elle ne voulait pas venir ? Ou ne pourrait pas ? J’ai décroché le téléphone et sonné le Boss :
— Christian ?
— Oui.
— Je pense que nous serons deux. Pas d’objection ?
— J’imagine que si vous le proposez, c’est qu’elle est capable de suivre.
— Ça va sans dire ; et puis elle sera l’élément femme qui parlera aux femmes. Cela devrait leur plaire.
— C’est donc ...
... dans l’intérêt du service, me dit-il en riant. OK, allez-y. De toute façon, c’est eux qui paient : on n’en est pas à une personne près !
— Toujours Auvergnat dans l’âme, à ce que je vois…
— On ne se refait pas ! Voyez avec Valérie pour les réservations. Merci du coup de main.
— Pas de quoi.
Je suis allé voir au secrétariat ce que me concoctait mon assistante, histoire d’avoir quelques billes pour vendre le projet à Margaux. C’était pas mal !
Samedi, ces dames voulaient faire du shopping, les messieurs voulaient voir La Défense, et ensemble ils voulaient visiter Paris. Ça, c’était facile à mettre en œuvre.
Dimanche, ils voulaient Versailles et Chantilly, avec un après-midi aux courses.
Lundi, les messieurs voulaient la Bourse ; les femmes suivraient.
En plus, il fallait caser une soirée cabaret, et une pour les grands restaurants de la capitale. Pour le reste, à nous de voir et d’organiser. Simple, non ? Ils logeraient au Crillon et avaient suggéré que leur accompagnateur en fît autant. Tout cela sentait la prise de tête, mais après tout, on verrait bien.
Le soir, lorsque je suis rentré, j’avais l’air un peu soucieux. Margaux le vit de suite.
— Quelque chose ne va pas ?
— Si, tout va bien. Enfin, presque.
Je lui ai raconté toute l’histoire et lui ai demandé si elle était partante.
— Nous ne serons séparés que samedi matin ?
— Oui. Après, je ne te quitte plus.
— Eux non plus ne nous quitteront pas ! Mais si je comprends bien, ou je viens, ou je ...