1. Accueil des déshérités 5


    Datte: 27/05/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... Non mais, qu’est-ce que tu imagines; dans notre dispositif, la femme mène l’opération et dirige le pénis où elle veut. Aucun ne m’a sodomisée. Trois seulement m‘ont pénétrée et sabrée. Durement je te l’accorde.
    
    Je sais tout, en détail ! Elle n’a pas fait dans le détail : trois copulations, heureusement avec protection.
    
    - Trois seulement : Tu trouves que ce n’est pas assez. Laisse des hommes pour les autres femmes. Ça va râler si tu ne limites pas les actes complets. Vois le résultat, tu es morte de fatigue. Si tu te tues au boulot, je serai obligé de rester dans la salle pour te ralentir, pour t’empêcher de commettre des excès de zèle. Ces hommes ont besoin de toi, pour eux tu dois ménager ta santé.
    
    C’est l’argument suprême, il la tient par ce rappel de la grandeur de la tâche, par son utilité, par son aspect de bonne action. C’est un manipulateur vicieux. Le pas franchi par Lili, il se croyait dans son lit. Il tente d’obtenir son dû :
    
    Alors, moi, si je comprends bien… ce soir… tintin?
    
    - Hélas ! Tu serais chou de m’épargner. C’est partie remise, promis.
    
    - Même pas avec les mains ou la bouche ? Rien ? Un baiser quand même…
    
    Ils sont toujours au salon. Je sors de ma cachette, je lorgne au salon. Robert la traite comme un roseau. Bouches soudées, il courbe Lili. Elle protège son ventre avec ses mains contre sa tentative de lui caresser le sexe. Il lui triture les seins, la fait gémir. Elle dégage sa bouche et crie :
    
    - Non. Sois raisonnable. Va, s’il te ...
    ... plaît, c’est au-dessus de mes forces ce soir. Tu comprends, mon chou ?
    
    Je me retranche dans la chambre bureau. Lili y va rarement pour faire les poussières. Mais vu l’état de notre chambre à midi, elle ne s’est guère souciée de manier le plumeau. D’ailleurs mon ordinateur est poussiéreux. Robert finit par s’en aller. Lili fait couler une douche. Je peux partir sans être vu. Louis, plus trois gaillards ont tringlé ma Lili et l‘ont fatiguée. Trois gratuitement. Pute ou pas pute ? Femme désespérée par mon absence ou vicieuse et amoureuse de Robert ? Mon seul point de satisfaction c’est le renvoi de « mon chou ». Il est parti mais avec la promesse d’obtenir satisfaction. Elle use au maximum de ma faiblesse.
    
    « C’est partie remise ». A quoi attribuer le renvoi du soupirant? Au contenu de mon billet ou à une bien compréhensible fatigue. A ce rythme d’exploitation de son corps, comme le dit son mentor, son « chou », je récupérerai une femme épuisée, si elle veut encore de moi. « Le chou » doit être déçu ! Sans mon billet elle se serait encore fatiguée avec lui. Ai-je bien fait, dans mon intérêt et dans notre intérêt ? Elle a remis à plus tard. Donc elle va continuer à désirer une relation sexuelle qui pourrait être presque finie. L’espoir entretiendra la flamme du désir.
    
    Le lendemain, peu avant midi; à l’ abri d’un mur je vois débarquer Lili et un homme d’une belle cinquantaine, cheveux soignés, tête droite, corps de sportif, élancé, habillé chic, à l’anglaise. Lili a pêché le ...
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