Riz trop cuit...
Datte: 24/05/2020,
Catégories:
fh,
couple,
Oral
Auteur: Ellecoucou, Source: Revebebe
Encore un coup d’œil au paquet, oui quinze minutes de cuisson, pas plus. Pour que le riz créole soit parfait, tendre et moelleux, il faut ce temps-là. L’eau dans la casserole bout fortement. Il ne reste qu’à mettre le sachet et le laisser étuver. Étant cuisinière « cordon bleu du dimanche », je tiens à ce qu’il soit délicieux.
Quinze minutes dans la vie, ce n’est rien. Si j’allais rejoindre Michel-Pierre au salon pour passer ce temps-là avec lui ? Au passage, je mets dans le lecteur un CD de Beethoven, forte envie d’entendre « Sonate au clair de lune », un de mes morceaux préférés. De la musique avant toute chose… Il avait bien raison, Verlaine.
Sans bruit, à pas feutrés, je m’approche de son dos lentement. De mes bras l’enlacer et lui parler de cet instant idéal pour un intermède, mais je me tais.
Que puis-je faire pendant ce moment si précieux et pourtant quelconque ? Voilà une douce pensée qui galope sous ma chevelure.Un câlin sur son front, une caresse à sa joue, un baiser sur sa bouche ? J’ai bien mieux à l’esprit :descendre plus bas. Quelle bonne idée juteuse !
Sans prononcer une parole, je fais pivoter sa chaise pour l’avoir face à moi. Seul son regard dans le mien. Pas de réaction de sa part, il me laisse agir ; pourtant je le dérange dans son travail qu’il m’a dit urgent ce matin.
Cette petite pause serait-elle la bienvenue ?
Il reste impassible, ne montrant aucune émotion. Souriante et sûre de moi, sans son approbation, je dégage la ceinture de ...
... son pantalon, j’ouvre avec précaution la fermeture en déboutonnant la braguette d’un geste un peu maladroit. Déblayer mon champ d’action, territoire à conquérir de nouveau, venir jouer une partition, une sonate en trois ou quatre mouvements aux sons enchanteurs qui emplissent la pièce. Quelques minutes d’exquise activation viscérale pour lui faire du bien, lui octroyer, sous un air de musique classique, ma générosité de femme.
Aide-moi ! mes yeux lui chantent. Il obtempère sans que j’ouvre la bouche, enfin, pas encore…
Un simple mouvement de hanches et à l’air libre son organe reproducteur, toutes voiles dehors. Bourses remplies, gorgées, volumineuses, ne demandant qu’à être vidées, peut-être.
Son sexe au repos dans mes doigts, je prends. Son sexe au repos dans ma bouche, je glisse. Sous ma langue, je patine, défroisse sa peau, l’enveloppe de tendresse, la saupoudre d’amour, la câline d’attentions. J’entoure, j’enroule, j’encastre cet instrument de musique qui deviendra chef d’orchestre à son heure glorieuse, comme toujours.
Mais là, tout de suite, aime-t-il ?
Oh ! Il semble que oui.
Le coquin s’éveille à la cajolerie. Frôlements et effleurements l’émoustillent, l’inspirent à l’extension…
Quel déploiement au contact de mes papilles ! Ma muqueuse regorge d’eau, ma salive chaude, écumante lui recouvre la verge. Sous ma langue, je roule son membre pour un accord majeur. Je vais assurer le tempo, garder le rythme, mettre des variations dans l’aspiration, téter, ...