Astronome à mateur - Partie 1 - Histoires de Sexe

Astronome à mateur - Partie 1

... pat cette soirée pour endurer plus longtemps cette overdose d’érotisme.

Je ne sais comment, mais nous retrouvons par terre et Julie s’emploie à me redonner une deuxième vigueur, ce qu’elle réussit à faire et nous mène bien plus tard dans nuit. Nous oublions enfin le show de l’autre côté de la rue.

Le lendemain matin, nous nous réveillons assez tard, la nuit fut longue. Nous affichons tous deux des mines réjouies, notre esprit baigne encore dans les souvenirs de cette fantastique soirée. Bizarrement nous en parlons peu mais chacun sait que l’autre à l’esprit tourné vers Catherine et n’attend qu’une chose : que cela recommence.

Julie flâne à la fenêtre et me dit subitement :

— Je vais acheter le pain pour midi.
— Euh… bien.

Elle enfile un truc et elle disparaît de l’appart. Surpris par tant de fougue, alors que l’achat du pain le samedi matin est toujours une guéguerre pour trouver un volontaire, je jette un œil à la fenêtre.

Je vois la voisine d’en face marcher au pied de son immeuble, je la suis du regard et ne tarde pas à voir Julie sur le même trottoir. Catherine rentre dans la boulangerie suivie de peu par Julie, décidemment elle est accro.

Quand elle rentre, le pain sous le bras, je lui demande.

— Alors ? Tu l’as croisée là-bas.
— Oui… je voulais voir la tête qu’elle avait ce matin, après avoir fêté son anniversaire.
— Et ?
— Elle a dû aimer, elle doit encore avoir la chatte en feu car elle porte encore une jupe sacrément courte. Elle a besoin ...

... de laisser aérer son fourbi, finit Julie en riant.
— Ou elle aime s’habiller court…
— Oui probable, j’ai pas pu m’empêcher de bien la regarder quand on s’est croisées dans la boulangerie.
— Comme hier !
— Oui, elle m’a rendu un grand sourire, comme hier !
— T’as fait une touche.
— Ou elle aime bien qu’on la regarde.
— Après hier soir, on dirait bien qu’elle aime ça.

Le reste de la journée se passe plus ou moins comme d’habitude, si ce n’est que Julie m’entraîne dans une séance de shopping. Nous passons un long moment au rayon lingerie, j’y prends aussi un certain plaisir mais ma bourse beaucoup moins. Délesté de plus d’une centaine d’euros, nous rentrons alors que l’obscurité tombe.

Notre conversation revient inévitablement sur mademoiselle Chopussie :

— Alors, elle va faire quoi ce soir ? me demande Julie.
— Je sais pas moi, fêter son anniversaire en famille, peut-être ?
— M’étonnerait, ça pas l’air d’être le genre.
— Va savoir, c’est pas parce qu’elle s’est fait son petit plaisir hier soir qu’elle n’a pas envie d’être en famille pour ses 45 ans.
— 44… Oui, possible… Ou elle veut encore faire plus hot ce soir, finit Julie alors que nous arrivons à notre porte.

Nul besoin de mettre en service ma lunette, Julie le fait pour moi dès que nous entrons. La lumière est allumée chez Catherine mais personne derrière la vitre. Nous gardons un œil sur l’écran, alors que nous allumons l’autre écran, celui de la télé, et que nous préparons un rapide repas.

Nous ...