Notre première fois à trois - Histoires de Sexe

Notre première fois à trois

... mais à peine lui fais-je un grand sourire – de vainqueur – que le sien disparaît pour revenir à des traits énervés.

— Alors tu prends quoi ? me dit-elle sèchement. Qu’est ce qui te fait bander parmi ces revues ? Celle-là avec cette pute blonde qui se fait sauter par trois mecs ? Ou celle-là, regarde, sur la sodomie ?

Je ne reste pas dans ce rayonnage et continue en direction des alignements de vibromasseurs et godemichés. Carole toujours derrière moi, je lui montre les différents modèles et lui en mets un assez gros entre les mains. Elle le prend gauchement, rougit un peu, avant d’ajouter un peu trop fort :

— Tu veux que j’en fasse quoi ? Que je me fasse sauter avec ? Déjà, je préfère le vrai et en plus tu es toujours excessif en tout. Tu ne changeras jamais. Des engins de cette taille, ça ne court certainement pas les rues.

Carole ne s’en est pas rendu compte, mais les deux hommes à proximité, un Noir ventripotent et un vieux, ont certainement tout entendu de sa remarque. Elle ajoute toujours sèchement :

— Bon ça y est ! Tu es content ! Tu as vu que je pouvais venir ici ! J’ai bien été ta petite garce, on peut s’en aller maintenant !
— Puisque tu le prends comme ça, lui dis-je, on ne va pas encore partir. J’ai pas encore eu ma porte cochère. Ne bouge pas d’ici je reviens.
— Tu vas où ? ajoute-t-elle furieuse et inquiète en même temps.
— Il y a là-bas, tu peux les voir, des cabines de projection de film. Je vais aller voir le responsable et lui en louer une ...

... et ensuite je vais te sauter dedans. À moins que tu sois coincée du cul au point de ne pas supporter que des gens sachent que tu es en train de baiser avec moi.

Sur ce, je la laisse avec son godemiché en main et me rends à la caisse retrouver le patron. Je me renseigne sur les cabines et le prix de location. Le patron me dit que certaines sont doubles pour justement avoir plus d’espace, d’autres ont des trous pour que d’autres personnes puissent soit regarder soit glisser leur sexe, enfin une dernière cabine est dotée d’un miroir sans tain afin que tout le monde présent dans une pièce adjacente puisse regarder. Je choisis une cabine toute simple même si cette dernière me tente beaucoup et paye en liquide les 25 euros pour la demi-heure.

Avec la carte d’activation en main, je retourne voir Carole. Elle est toujours dans le rayon godemiché et je l’aperçois en train de discuter avec le Noir. Il n’a pas perdu de temps celui-là, j’ai à peine laissé Carole 6 ou 7 minutes. Carole m’aperçoit elle aussi et me lance par-dessus les rayons un regard indéchiffrable. Le mec doit être en train de la fatiguer grave. Je tourne le dernier rayon et arrive à côté d’eux. Carole à toujours en main le godemiché imposant de tout à l’heure, mais de son autre main, elle branle le sexe du Noir sorti de son pantalon.

— Tu as vu chéri, me dit-elle, il en a une très grosse. Pas encore aussi grosse que le godemiché mais pas loin.
— Et encore, ça n’est qu’un début, ajoute le Noir en souriant.

À ...