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Coups Bas (1)
Datte: 21/05/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... nouveau par une question à laquelle je ne m’attendais pas. — Tu ne veux pas me raconter ce qui t’est arrivé ? Une femme telle que toi chez moi, c’est surprenant et j’ai encore du mal d’y croire. Alors, même si tu attises ma curiosité et me donnes des idées interdites, je ne veux en rien te forcer à quoi que ce soit… — Tu… c’est gentil d’être aussi prévenant. Tu vis toujours aussi seul ? — Oui ! Mais parce que je n’ai pas trouvé la perle rare… je ne l’avais pas encore rencontrée… et j’ai peur de souffrir. Alors, tu me dis pourquoi tu es là ? À cause ou grâce à qui j’ai la chance de te recevoir sous mon toit… — C’est une longue histoire… Et assise avec les genoux repliés sous moi, emmaillotée dans une serviette éponge, je narre par le détail ce qui me bouffe la vie depuis que je suis rentrée et repartie de chez moi. Thomas écoute sans dire un mot, sans me couper. Au bout de combien de temps est-ce que je me rends compte qu’il me serre la main ? Et mon récit continue avec mes doutes, mes craintes pour demain, mes peurs aussi. C’est son visage qui se rapproche du mien qui me fait stopper ma narration. La bouche qui tait mes mots a un gout de menthe. C’est bon, c’est chaud, doux, suave. Ça coule en moi comme une caresse de l’intérieur. Le baiser est exquis, mais je le juge prématuré. Je me redresse pour reprendre mon souffle et Thomas prend mon geste pour une dérobade. Il me serre plus fort contre lui et je finis la tête couchée sur ses genoux. Je ne me soucie ...
... plus de cette serviette qui entoure ma nudité. Les longs doigts se font anguilles et lissent mes tempes dans un mouvement d’affection presque paternel. Je suis aux anges et laisse faire ces bijoux qui cisèlent leurs câlins sur ma peau. Lorsqu’ils s’aventurent plus loin dans mon cou, je me tourne de manière à avoir seulement la nuque contre le ventre de mon hôte. Il persiste et signe et la chaleur de ses mains reste un vrai bienfait. Puis une d’entre elles s’infiltre non pas sur mon torse pourtant facile d’accès. Non ! Elle a trouvé un chemin entre le petit bidon de l’homme assis et mes épaules, longeant ma colonne vertébrale. Contre ma joue, celle en contact avec lui, je sens un truc qui ne se trouvait pas là quelques minutes auparavant. Du moins ne l’avais-je pas remarqué cette callosité inaccoutumée. Mais je sais de quoi il s’agit de suite. Mon bon samaritain bande et de fort belle façon qui plus est ! Et les petits soubresauts qu’il imprime à son bassin ne sont visiblement pas de nature à me bercer. Ou alors d’illusions ? Et ça finit par détendre l’éponge qui lui ceint toujours le ventre. Cette fois c’est contre la peau de mon visage que s’étire la bestiole. Mais je ne m’en offusque nullement. Et comme pour lui faire savoir que cette fois nous avons franchi une limite, je compresse un peu encore le ventre de Thomas qui retient sa respiration. S’attend-il à un rejet pur et simple de ma part ? Ou espère-t-il que je franchisse un nouveau cap dans une escalade que mon ...