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Coups Bas (1)
Datte: 21/05/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... choix. —… Il me montre une sorte d’armoire et en l’ouvrant je découvre des piles de CD. J’en tire un au hasard. Petite musique de nuit de Mozart - Premier mouvement. Ça me semble bien et suffisamment doux. Je cherche un peu pour placer le disque dans l’appareil et ce Thomas vient à nouveau à ma rescousse. — Attends… je vais t’aider… pardon, je voulais dire « je vais vous aider ». — Oh, mais il n’y a pas de mal. Au point où nous en sommes… autant se dire tu, non ? Je n’en reviens pas ! C’est ma voix, c’est bien ma bouche, mais ça ne peut pas être mon esprit qui vient de me dicter ces paroles. Je sens bien qu’il jubile et je suis mortifiée par cette audace qui ne m’est pas familière. Puis il y a toujours ce point au creux de mes reins. Cette étincelle latente qui ne demande qu’à éclater. Comment en suis-je arrivée là ? La musique coupe court à toutes mes idées acadabrantesques. Je sens son regard amusé qui se fixe sur moi. L’odeur qui parvient à mes narines est aussi alléchante. — Ah, le lard est grillé… encore quelques minutes de patience et nous allons pouvoir diner. Une salade verte pour accompagner les œufs ? Ça te dirait ? —… pourquoi pas ? Mais… fais simplement comme pour toi, comme si je n’étais pas là ! — Difficile avec ce que tu promènes sous mon nez. Le ton est donné. Il enfonce le clou un peu plus profondément et curieusement c’est loin de me déplaire. À ses yeux je suis une femme. Une vraie femme qui attise sa convoitise et comme depuis ...
... quelques minutes je suis réceptive, ses paroles déclenchent un séisme en moi. Mon ventre est remué par je ne sais quel phénomène. Je me retiens de ne pas gémir alors qu’il est à dix pas de moi. D’instinct, je serre les cuisses et l’effet est désastreux, totalement inverse à celui attendu. Mon sexe coule littéralement. Pourquoi ? Enfin le repas permet un peu plus de tenue. La musique de Mozart nous garde dans une sorte d’intimité spéciale. Il arrive un moment où je sens un frôlement sur ma cheville. Je garde pourtant la maitrise et mon pied se recule sous mon siège. Pas assez sans doute, puisque la caresse recommence un instant plus tard. Cette fois, je n’ai plus d’échappatoire. Une patte du bonhomme aussi, sur la nappe en toile cirée, vient au-devant de mes doigts. Après tout, si ça peut lui faire plaisir ! Seulement avec cette venue, une chaleur me parvient également. Elle se diffuse à tout mon être. Le pied qui se promène sur le nylon de mon bas et doux lui aussi. Je ne sais pas trop ou cette affaire va me mener. Ou plutôt si je ne le sais que trop bien. Thomas et moi finissons cette dinette tellement différente de celle que j’ai à la maison. Puis le panard voyageur me quitte, la paluche entreprenante également pour me servir un café. C’est le point d’orgue d’un repas pris chez cet inconnu. Les accords distillés par la chaine stéréo me font encore tressaillir un peu plus. Il s’est levé et sans un mot me fait comprendre que je dois aussi en faire autant. Il s’est ...