COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Que la chair est faible (4/5)
Datte: 21/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... l’amour.
Tout le reste des kilomètres, Blanche la conductrice de l’ambulance nous raconte sa vie bien fade comparée aux confessions de mes vieilles paroissiennes.
Blanche car sur son tableau de bord une carte d’identité est placée dans un porte-carte.
- Je viens vous récupérer dans une heure.
Allez admirer votre bébé.
Je suis contente, Marie, vous avez gerbé avant de démarrer, c’est un signe et on a fait le trajet nous arrêtant seulement pour prendre ce beau gosse.
Marie a gerbé, comme le fond souvent les femmes enceintes au début de leur grossesse.
- Il est en pleine forme, regardez, environ trois mois départ de votre aménorrhée.
Voulez-vous savoir le sexe de votre bébé ?
- Marie qu’en penses-tu ?
- Si toi tu le veux je suis d’accord Joseph.
- Incroyable, vous vous appelez Marie et vous Joseph jeune homme.
Je pense que vous savez que vous avez conçu ce bébé en faisant l’amour et sans une opération du Saint-Esprit.
À bien calculer, votre enfant va naître très près du jour de Noël voir même ce jour.
Alors ce sexe ?
- Oui.
- Joseph, voulez-vous découvrir le sexe de votre enfant ?
- Comment ?
- Prenez ce lecteur, promenez-le sur le ventre de votre femme, je suis sûr que vous allez trouver.
Ma femme si au village on savait !
Elle me donne le lecteur met du gel, je cherche.
- Vous pouvez appuyer, vous verrez mieux.
À voilà bébé.
J'ai vu et vous.
Je tâtonne.
- Ce truc, c’est un garçon !
- Ce truc comme ...
... vous dites, c’est une verge, du moins un bout de verge.
Restez sans bouger, parfait.
Je fais une photo.
Nous retrouvons le taxi.
Je suis fière je vais avoir un mâle comme disent les paysans de chez nous mais avec de l’anxiété car il est possible que nous soyons découverts.
Nous rejoignons notre montagne quand Blanche arrête le taxi.
- Je pense que c’est là que vous descendez, encore félicitations.
Voilà ma carte, vous m’inviterez au baptême.
J’embrasse Marie qui continue son chemin emportant ma progéniture.
Je remets ma tenue de joggeur.
À l’aller ça descendait vers la vallée là sa monte.
Heureusement que j’ai repris mon entraînement depuis que je suis arrivé dans ces montagnes sinon on m’aurait retrouvé mort au pied d’un arbre.
J’arrive sur la place près du café de Jules.
- Et curé, viens boire un coup, il faut être fou pour courir par ces temps.
Regarde, nous à cette époque, on décroche à 16 heures et nous nous retrouvons chez Jules jusqu’à 19 heures où nous rentrons à la maison bobonne ayant préparé le fricot.
Je suis plié en deux, quand je me sens apostrophé, je fais celui qui s’étire pour éviter de faire voir aux quatre abrutis attablés à l’ombre à la terrasse du café que j’ai failli crever dans cette montée.
- Jules un blanc pour le curé, il lui faut du remontant.
- Non, Jules un Perrier.
- Tu rigoles, curé, ici à cette heure c’est l’apéro.
Dans le Sud, c’est le petit jaune et dans notre village c’est le blanc des ...