Prof hier, amante aujourd'hui
Datte: 19/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
... demandé de changer de place. Et il s'était ensuite efforcé de lever le doigt pour les quelques cours qui restaient avant le bac, sans pour autant renoncer à capter le moment stratégique où il pourrai apercevoir son slip... ou son string.
Cinq années avaient passé et c'est avec une émotion peu feinte qu'il retrouva madame Bernard dans la salle des profs. Il vint la saluer, un peu timide et après s'être présenté, il vit passer dans les yeux émeraude une lueur d'intense surprise.
- Comment ! C'est vous Benjamin, mon ancien élève ? Comme vous avez changé !
De fait, les cinq années l'avaient fait passé de l'adolescence à l'âge adulte, mais surtout libéré un corps d'athlète magnifique. Autrefois emprunté dans ses 190 cm, il pesait maintenant 90 kg et en imposait par sa stature. Dès son arrivée au lycée, les filles de terminale étaient tombées en pâmoison devant ce brun aux yeux bleus à la démarche chaloupée, rêvant qu'il soit leur prof et plus si affinités. Mais elles n'étaient pas les seules. L'infirmière, la bibliothécaire, et quelques collègues profs étaient tout autant tombées sous le charme, certaines rêvant de le mettre dans leur lit. Benjamin avait fait mine de ne s'apercevoir de rien et n'avait d'yeux que pour madame Bernard. Cinq ans après, elle avait peu changé. Son visage était certes un peu plus marqué car elle approchait maintenant les cinquante ans mais son corps pulpeux restait encore désirable comme à ses plus beaux jours. Il s'amusa de constater qu'elle ...
... portait toujours le même style de vêtements : jupe courte, talons hauts, sweater ajusté.
- Oui, je sais, répondit-il, j'ai cinq ans de plus comme tout le monde, et je suis devenu prof comme vous. Marrant non?
- Marrant, je ne sais pas, ça ne me rajeunit pas. Mais enfin, c'est la vie, et je suis ravie que vous soyez parmi nous. Même si c'est pour remplacer quelque temps M. V.
Ils évoquèrent les cinq années qui venaient de s'écouler, les retraites, les décès, les départs, mais aussi ses études à lui, Benjamin. Une question lui brûlait les lèvres et il finit par la poser :
- Etes-vous toujours... mariée ?
- Et oui, toujours. Et vous, une petite amie ?
- Non, pas vraiment. Je veux rester libre.
- Vous avez raison, c'est beaucoup mieux quand on peut. Mais... on pourrait se tutoyer maintenant que nous sommes collègues. Appelez-moi Caroline.
- Avec plaisir. J'espère que nous pourrons nous retrouver ailleurs qu'ici pour bavarder.
- Bien sûr. Tu viendrais dîner un soir à la maison. Car ici, les soirées sont longues.
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Les jours passèrent. Benjamin était devenu la coqueluche du lycée par son côté débonnaire et son charme. Il devait tenir à distance quelques élèves énamourées sans pour autant les vexer. Du côté des collègues, Caroline Bernard se montrait chaleureuse et bienveillante mais ne marquait aucune intention intime. Elle ne parlait plus de l'inviter. En revanche, l'autre prof d'anglais, madame Prévôt, se montrait de plus en plus empressée à ...