Lettres d'une femme mariée - 2
Datte: 17/05/2020,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
journal,
confession,
extraconj,
Auteur: Lauriolan, Source: Revebebe
... éparse qui parsemait ses bourses… et celle à peine plus fournie qui recouvrait son crâne.
Mais bientôt son sexe se raidit et prit un certain volume et je le libérai d’un geste rapide, ayant dégrafé sa braguette. Je pouvais ainsi le branler librement.
Ce qui avait aussi gonflé pendant ce temps, c’est ma poitrine trop serrée dans mes vêtements. Sans doute pour répondre au soulagement que je venais de lui apporter en libérant son sexe, Michel la libéra de toute contrainte, faisant sauter une simple attache entre mes seins. C’est maintenant goulûment qu’il entreprenait de les lécher, de les sucer, de les mordiller. Je ne me maîtrisais déjà plus et me mis à le supplier :
— Je vous en prie, sucez-les encore ! Mordez-les… n’hésitez pas !
Je savais pleinement que ce que nous faisionsn’était pas bien en pensant à toi, mais je n’avais surtout pas envie d’arrêter… J’avais seulement envie de sentir la culpabilité dans ma chair !
D’un autre côté, je le masturbais moi aussi sans ménagement, et je découvrais aussi sa complaisance à ressentir sa propre douleur !
— Vous aussi allez-y plus fort ! Branlez-moi… même si j’ai mal ! Griffez-moi les couilles avec vos ongles !
Cela peut te paraître étrange que nous continuions à nous vouvoyer… après tout ce qui s’est déjà ...
... passé entre nous. Maintenant cela m’apparaît avec plus d’évidence ! Notre liaison doit rester singulière. Pour chacun d’entre nous, elle coexiste avec celles qui paraissent plus « légitimes ».
Garder cette distance verbale entre nous, c’est aussi en partie nous préserver. Nous préserver, par exemple, de certains dangers de la routine et de la familiarité. Cela maintient quelque chose de la fraîcheur de la découverte, quand, au début d’une relation, on n’a pas encore l’illusion de se connaître.
Nous devons rester l’un pour l’autre avant tout un mystère. Et c’est vrai que si, chaque jour, j’ai l’impression de découvrir davantage ce qu’est vraiment la personnalité de mon patron, de mon amant, je dois avouer que j’ai bien conscience de la distance qui nous sépare.
Et puis, il y a celle qui résulte de notre présence-absence, toi et moi ! Lorsque nous ne sommes pas l’un avec l’autre… nous savons que nous pouvons nous retrouver dans les bras l’un de l’autre et y puiser l’apparence d’un réconfort bourgeois.
Avec lui, c’est précisément ce que nous voulons éviter : tout ce qui est de l’ordre de « l’installé », du confort ! Cela nous aide aussi à mieux vivre l’ambiguïté, d’avoir à connaître deux relations affectives à la fois !
Mille baisers de ton épouse qui t’aime !