1. 28 ans


    Datte: 13/05/2020, Catégories: fh, ff, ffh, jeunes, nympho, grosseins, caférestau, dispute, cérébral, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, hdanus, coprolalie, occasion, Auteur: Pierre, Source: Revebebe

    Paul marchait dans la rue. C’était l’été. Un après-midi de rêve à bouffer les rayons du soleil. À vingt-huit ans, il venait de se séparer de sa copine avec qui il était depuis trois ans car celle-ci n’était pas assez coquine à ses yeux. Elle, c’était du genre à lui balancer qu’il baisait comme un malpropre. Elle se plaignait. Il aurait fallu qu’il se taise, Paul, quand il la sautait, qu’il ait l’air d’un grand romantique, pas d’un type qui aimait le cul de sa belle. Bref, l’air d’un mec sur papier glacé. Un type qui sourit en couverture de magazine, un poster, qu’il entre dans un certain moule.
    
    Avant l’acte, il lui soufflait des mots, genre « Je vais te mettre ma bite gonflée dans ta petite chatte humide ». Et tandis qu’il la prenait, il murmurait « T’es qu’une salope, t’aimes ça, hein, t’aimes ça… »
    
    Cette après-midi donc, il marchait dans la rue. Cinq heures du soir en été. Il profitait pleinement de la vision que lui offraient les jeunes femmes qui passaient devant ses yeux, la plupart en jupes assez courtes ou en jeans serrés qui moulaient parfaitement leurs formes. Il était lui-même d’humeur enjouée, et se laissait aller à s’imaginer avec certaines d’entre elles dans des positions coquines… ce qui finit par tendre son boxer, la protubérance déformant légèrement son jean.
    
    Voilà, il venait de rompre avec sa copine, une Suédoise du meilleur cru, un beau brin de grande fille blonde, il marchait, la rue lui offrait un émouvant spectacle, la rue, lui pas de regret, à ...
    ... peine une pensée pour Ingrid, si peu que cela en était inconvenant, mais qu’est-ce qu’il s’en foutait, Paul, il flottait presque, libéré, libre, il allait pas s’emmerder la vie pour ce si peu que représentait Ingrid, déjà. Il n’y avait pas besoin de preuve supplémentaire qu’elle n’avait guère compté dans sa vie.
    
    Il marchait, reluquant des fesses, des seins sortis de décolletés somptueux ou pas, des seins tout simplement, quand soudain sonna son téléphone cellulaire. Il le sortit de sa poche de pantalon, le regarda avec étonnement, se demanda qui se permettait de l’extirper de ce songe éveillé agréable, constata qu’il s’agissait d’Ingrid et décrocha sans bonheur.
    
    Il dit « Allô », elle répondit « How are you, my love », il précisa qu’il n’était plus son love, depuis quelques heures certes, mais qu’il fallait qu’elle accepte ça. Elle lui signifia qu’elle rentrait à Stockholm, qu’elle l’aimait et que si cet amour était partagé, il saurait la rejoindre en Scandinavie. Paul, en garçon poli, la salua, esquiva un affront direct dans lequel il aurait pu lui signifier à nouveau que c’était fini, leur histoire dépassionnée et propre et ennuyeuse ; il raccrocha.
    
    Un bus passa, une mobylette, un piéton. Il pensa qu’il était tombé sur la seule Suédoise qui ne concevait pas le sexe comme un bel amusement, la seule qui n’aimait pas l’idée de sucer les seins d’une autre femme, l’idée de faire l’amour à trois, l’idée de parler pendant, la seule qui n’avait pas d’idée. Distraitement, ...
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