Impromptu de couple (3)
Datte: 10/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
Ce matin là, Agnès ressentit quelque chose d'étrange et néanmoins bien connu d'elle-même. C'était une chaleur partie en haut des cuisses qui s'était répandue dans son bas-ventre puis était remontée jusqu'à ses seins et avait fini par irradier son corps de ses orteils à la racine des cheveux. La chaleur s'était muée peu à peu en une légère douleur, parfaitement supportable mais insidieuse. Cette petite douleur lancinante, au fond pas si désagréable, ne serait pas chassée par un comprimé de paracétamol ou autre calmant médicamenteux. Le seul calmant possible, le seul remède bienfaisant, c'était une bite, bien grosse et bien dure. Agnès ressentait une puissante envie de baiser.
Pour l'assouvir, elle n'avait que l'embarras du choix. Nombreux sont les mâles de son entourage professionnel qui rêvaient de profiter de son beau corps pulpeux, de ses seins lourds et bien accrochés qu'elle dévoilait souvent par de généreux décolletés, de son fessier charnu qui vibrait sous la toile légère de ses pantalons ou de ses jupes, de sa bouche gourmande "faite pour la pipe", jugeaient-ils, non sans fondement. Ce petit format aux formes pleines et à la coiffure châtain au carré constituaient un véritable appel au sexe, et Agnès n'avait pas toujours résisté à la tentation de l'adultère.
Mais voilà, cette fois, c'est son mari qu'elle voulait rapidement entre ses cuisses larges à la pause déjeuner. Pas question de se satisfaire d'une masturbation rapide dans les toilettes, comme cela lui ...
... arrivait parfois. Encore moins l'assistance d'un gode qu'elle emportait parfois dans son sac, sous ses mouchoirs en papier. Elle voulait du chaud, du dur, du vivant, de la bite. Elle téléphona discrètement à son mari :
- Chéri, il faut qu'on se voie rapidement tout à l'heure. C'est urgent.
- Comment ça ? Il y a un problème ?
- Non, pas du tout, mais il faut que tu me rejoignes à l'heure du déjeuner.
- Tu veux qu'on déjeune ensemble ?
- Euh... oui, enfin non, c'est autre chose.
- Mais quoi, bon dieu ?
- Je ne peux pas te le dire au téléphone. Alors, tu viens ?
- Bon d'accord, on se retrouve où ?
- Sur le parking de la boite, tu me prends au passage et je t'expliquerai dans la voiture.
- Eh ben dis donc, que de mystères. Allez, à toute.
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On attribue en général ces pulsions érotiques aux hommes. On oublie trop souvent que les femmes en sont atteintes aussi. Sans être une nymphomane, Agnès aimait le sexe mais seuls les esprits avertis pouvaient s'en rendre compte à quelques petits détails. La tenue n'étant pas un critère imparable, c'était plutôt sa propension à privilégier la fréquentation des hommes, à soutenir leurs commentaires grivois et à ne pas faire un scandale quand une main baladeuse s'attardait sur ses fesses, autant de signes incitant à penser qu'elle était "une femme qui baise". Mais elle prenait bien soin à éviter des relations charnelles dans le cadre de son travail, même s'il y avait deux exceptions, avec deux hommes de ...