1. La poupée folklorique


    Datte: 05/04/2018, Catégories: jeunes, alliance, nympho, grosseins, fépilée, amour, Oral exercice, fantastiqu, initiatiq, extraconj, Auteur: Patrick de Toscane, Source: Revebebe

    ... presque humaine. Elle noya son regard dans celui de Sébastien et enfin, elle anima sa bouche.
    
    — Je m’appelle Lucie. Je suis née en Russie à la fin du XIXe siècle. Ne me faites pas de mal.
    
    Sébastien eut un moment d’incompréhension.
    
    — Pourquoi vous ferais-je du mal ?
    
    Elle tourna les yeux vers la porte d’entrée.
    
    — La femme avant-hier.
    — Non ! Non !
    — Vous étiez en colère envers elle. Je l’ai entendu.
    — Oui ! Mais non !
    — Oui ou non ?
    
    La fragile intonation de sa voix filait vers lui telle une brise légère.
    
    — Arrêtez Lucie.
    — Tout est si déroutant.
    — Et pour moi ! Vous pouvez parler.
    
    Elle acquiesça.
    
    — Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Regardez mes doigts (ses doigts étaient dissociés), mes poignets, mes bras ! Je suis articulée comme une véritable femme !
    
    Sébastien poussa un petit rire qui étonna Lucie.
    
    — Comment faites-vous cela ? Votre bouche et votre poitrine en même temps ! Cela m’a toujours intrigué chez mes propriétaires ! Vous me direz un jour ?
    — Oui ! Pour le moment, je crois que nous avons d’autres priorités.
    — Je voudrais sortir. Pas toute seule, mais j’aimerais découvrir ce monde, cette époque. J’ai vu à la télé, c’est fascinant !
    — Mais vous ne pouvez pas sortir comme cela !
    
    Il effleura la robe et elle semblait ne pas comprendre.
    
    — Cette robe a deux siècles, Lucie.
    — Non, moins.
    — Vous savez ce qu’est une salle de bain ?
    — Bien sûr ! Vous me prenez pour une présentatrice de la télévision ?
    — Non ! Je devine bien que ...
    ... vous tenez à cette robe, mais si vous voulez sortir dans le monde, il faudra vous habiller comme les gens du XXIe siècle.
    
    Lucie esquissa un sourire et baissa les yeux.
    
    Sébastien l’aida à monter l’escalier dans son imposante robe. Lorsque Lucie poussa la porte de la salle de bain, elle se tétanisa. Sans bouger la tête, effrayée, ses yeux décrivirent cette pièce qui n’avait rien à voir avec la salle d’eau de ses souvenirs. Sébastien lui représenta les lieux. Elle commença à se déchausser et il se dirigea vers la sortie. Surprise, elle se retourna vers lui !
    
    — Que faites-vous ?
    
    Il se retourna vers elle.
    
    — Je suis un homme, je ne regarde pas une belle femme se déshabiller.
    — Belle ? (Elle était amusée) Mais je ne suis qu’une poupée !
    — Vous étiez une poupée, Lucie. Maintenant, vous êtes une femme !
    — Je ne sais pas ! Et cela change quoi ?
    
    Sébastien soupira.
    
    — On vous doit davantage le respect !
    
    Lucie resta silencieuse. Elle comprit qu’elle pouvait remettre le restant de sa vie entre les mains de son nouveau propriétaire.
    
    — Il y a longtemps que je n’ai pas vu la fascination dans les yeux d’un humain. Je ne l’ai jamais vue dans les yeux d’un homme. Aidez-moi à ôter ma toilette !
    
    Sébastien avança, elle lui offrit son dos et sa robe à déboutonner. Les doigts contrarièrent les boutons de la robe et surtout, le dos de Lucie se déroba à chaque fois que sa peau subissait la contrainte.
    
    — Ne bougez pas, Lucie.
    — La pression de vos doigts me fait ...
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