La Fille À La Robe À Fleurs
Datte: 07/05/2020,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byMSloane, Source: Literotica
... autour de moi, attentif aux moindres détails. Un couple de vieilles personnes marchaient bras-dessus bras-dessous. Plus loin, les jeunes parents s'éloignait en manœuvrant laborieusement leur poussette high-tech sur les pavés inégaux de la place. Un groupe de jeunes adultes commençait une bruyante partie de basket sur un unique panier fixé contre un mur plus loin. Dans un jardin, un chien aboyait contre les passants.
Restant ainsi quelques minutes, je profitais du spectacle de la rue tout en savourant l'air frais du matin. Puis je claquais des doigts et tout s'arrêta.
Le silence se fit. Le ballon de basket, sur le point d'atteindre le panier, resta suspendu en plein vol. Les yeux en l'air pendant quelques instants, j'en faisais le tour en essayant de déterminer s'il rentrerait lorsque le temps reprendrait. Les joueurs, quant à eux, avaient été stoppés en pleine action et je ris en pensant que leur pose dynamique semblait sortie tout droit d'une publicité pour une marque d'articles de sport. Sous les arbres, des pétales de fleurs stoppés en pleine chute restaient comme en lévitation. Derrière moi, le grand portail de l'église était resté entrouvert.
Lassé de mes propres enfantillages et pris d'envie de retrouver l'objet de mon désir, je m'y engouffrais à nouveau.
La fille à la robe à fleurs était là, seule dans l'allée principale. Elle se dirigeait vers moi tandis que moi, je marchais vers elle. En fait, il faudrait plutôt dire qu'elle se serait dirigée vers moi si ...
... elle pouvait bouger, mais elle était en réalité aussi figée qu'une statue de cire. Je l'avais manifestement stoppée tandis qu'elle se dirigeait vers la sortie. Je me réjouissait qu'elle n'ait pas quitté l'endroit ; le bâtiment donnait un air solennel à notre rencontre, tandis que la lumière colorée des vitraux soulignait à merveille les reflets blonds de ses cheveux.
Dans cette situation, j'avais tout le loisir de l'observer plus attentivement. Ses beaux yeux, couleur noisette, étaient un peu perdus dans le vague. Elle devait probablement fixer quelque chose à l'extérieur, loin derrière moi mais depuis ma position je trouvais que ce regard lointain lui donnait un air diaphane qui rehaussait sa beauté naturelle. Je me plaisais à l'imaginer innocente et naïve, comme sont représentées habituellement les jeunes filles catholiques dans la littérature ou au cinéma.
Je pensais qu'elle était encore vierge et peut-être n'avait-elle- jamais même gouté les lèvres d'un autre — ou d'une autre! — contre les siennes. J'imaginais que seule dans sa chambre, elle devait attendre qu'il fasse noir pour se déshabiller, pour éviter la gêne de se voir elle-même nue dans le miroir. Puis une fois endormie, elle faisait des rêves fous qui lui faisaient honte.
On la fessait pour des crimes qu'elle n'avait pas commis. On passait un collier autour de son cou, comme un animal. On la forçait à exposer son sexe en pleine rue et les gens riaient en la pointant du doigt. Le matin, elle se réveillait ...