Câlinothérapie d'automne - Histoires de Sexe

Câlinothérapie d'automne

En ces derniers jours d’été, nos activités extra-professionnelles consistent en le nettoyage de la piscine, en le rangement des meubles de jardin, en le changement de garde-robe, en le réapprovisionnement de la cave. À la traditionnelle foire aux vins, nous rencontrons dans les allées du centre commercial, un couple ami, Antoine et Léa, transportant comme nous dans leur caddy plusieurs cartons de bouteilles. Ils nous convient le week-end suivant dans leur maison secondaire pour ramasser les châtaignes, les noisettes, les mûres, les pêches et les pommes. Ma femme, Hélène, et moi-même acceptons cette invitation sachant bien que nos amis sont à l’écoute de nos désirs intimes.

Sous un temps maussade, habillés de cirés et chaussés de bottes, nous nous retrouvons huit jours plus tard tous les quatre à arpenter la campagne. Dans les sous-bois et dans les champs, nous recherchons les fruits convoités qui serviront à faire des confitures, des conserves et des tartes. Cette cueillette de produits de saison se fait dans la bonne humeur, chacun remplissant son panier à son rythme. Antoine prend dans des arbustes des pêches blanches juteuses. Hélène déchire les écorces piquantes pour en retirer les châtaignes brunes. Léa saisit précautionneusement avec ses doigts les petites pommes dans les arbres fruitiers. En fin de récolte, nous goûtons des raisins rouges venus à maturité que nous trouvons dans une petite vigne.

Après un déjeuner frugal, nous nous affairons dans la cuisine. ...

... Antoine et moi-même épluchons les fruits sur une grande table en bois tandis que nos femmes nettoient les bocaux. Puis, elles coupent en petits morceaux les fruits ; les placent dans les contenants et plongent ceux-ci dans des autocuiseurs gorgés d’eau. Pendant le traitement thermique, nos épouses font une pâte brisée qu’elles posent avec leurs mains enfarinées dans un moule à tarte. Triées et lavées, les pommes sont tranchées et étalées avec soin sur la pâte avant la mise au four. De bonnes odeurs de cuisson se diffusent dans la pièce. Les articles de vaisselle lavés, nos amis nous proposent de déguster un vin nouveau chaud au salon. Quelques bûches de hêtre brûlent dans la cheminée qui dispense une douce chaleur en ce début d’automne.

Assise sur un fauteuil Voltaire, Léa étend ses jambes sur les genoux de son mari qui lui masse les plantes de pied par-dessus le voile des collants. Hélène, la tête sur mon épaule, se laisse caresser les cheveux par mes soins. Les pommettes rougies par le vin, nos femmes sont comme des chattes à la recherche de désirs inavoués. Antoine effleure le dessous des mollets de son épouse enjouée. Hélène pose une main sur mon torse et baise mon cou. À présent, notre hôte s’agenouille face à sa femme et lui retire les collants. Léa appuie chacune de ses jambes sur les bras du fauteuil, son sexe étant couvert d’un string en dentelle bleutée avec une échancrure. Ma femme glisse une main dans ma braguette, ouvre la fermeture Éclair et saisit sous l’étoffe ...