Une sieste méritée
Datte: 05/05/2020,
Catégories:
hh,
jeunes,
copains,
grossexe,
vacances,
école,
amour,
odeurs,
intermast,
hdanus,
hsodo,
nostalgie,
Auteur: BlueAngel, Source: Revebebe
... sieste.
Denis s’assit de biais sur un banc où il étendit sa jambe plâtrée. Il me demanda de lui apporter son livre. Je sortis deux oreillers que je disposai contre le mur de la terrasse, en face de mon ami. Je m’assis à même le sol, le dos appuyé contre eux, et je le regardai lire. Les dalles de céramique étaient tièdes. Tout le poids de mon mauvais sommeil de la nuit précédente se fit brusquement ressentir. Je sentis mes paupières s’alourdir et sombrai progressivement dans une calme somnolence.
Je ne saurais dire combien de temps cette torpeur dura. Mais quand je rouvris les yeux, Denis se tenait debout devant moi, muni de ses deux béquilles.
— Tu dormais ? me demanda-t-il.
— Non, je m’étais assoupi. Je crois que je n’ai pas eu mon compte de sommeil, la nuit passée.
Denis baillât et, agrippé à ses béquilles, entreprit de lentes contorsions pour rejoindre le sol. Il finit par s’asseoir, dos à moi, entre mes jambes écartées. Il me demanda s’il pouvait s’appuyer contre moi et laissa son dos nu glisser doucement vers l’arrière. Au contact de sa peau douce avec mon abdomen et mon thorax, je sentis un frisson me parcourir l’échine. Il déposa ses béquilles à côté de nous et posa les coudes sur mes cuisses comme sur les accoudoirs d’un confortable fauteuil. Je passai les bras sous les siens et posai mes mains sur son ventre, paumes ouvertes.
Dans un mouvement d’abandon, Denis inclina la tête vers l’arrière et vint poser sa nuque sur mon épaule. Les boucles de ses ...
... cheveux dégageaient une odeur fruitée de shampoing. Au travers de ces buissons parfumés, son oreille touchait presque ma joue. Je pensai que sa peau devait avoir le goût du soleil. Je tournai la tête et enfonçai le nez dans sa chevelure. Un baiser s’échappa de mes lèvres et caressa son oreille. Nous restâmes ainsi un long moment, en silence.
Depuis notre rencontre, les élans inattendus de nos corps avaient laissé peu de place à ce que nous aurions pu nous dire. Peut-être les mots ne sont-ils pas toujours nécessaires ? Aucun de nous deux, en tout cas, ne prit le risque de briser le silence.
Mes mains caressaient à présent l’abdomen de Denis. Lentement, avec douceur, mes doigts effleuraient son nombril légèrement proéminent. Le grain de sa peau se fit plus marqué. Il frissonna. Les fins petits poils qui indiquaient le chemin de son intimité semblaient un peu plus hérissés… Denis posa ses mains sur les miennes et les entraîna plus avant vers la bosse qui commençait à tendre la toile de son bermuda.
Je poursuivis mes caresses avec soin, m’attardant à l’endroit où je sentais poindre une fougue virile. Denis avait à présent posé ses mains sur la face interne de mes cuisses et titillait des doigts les coutures de mon short. Je sentais ma verge durcir dans son abri de coton. Sans trop de mal, je fis sauter les deux premiers boutons de sa braguette et introduisis une main dans l’espace ainsi libéré.
La frontière élastique du boxer passée, mes doigts rencontrèrent des poils de ...